Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.42

14 mar 1856 Montpellier, PICARD François aa

Santé du Frère M.-Joseph Lévy. -Démarche pour obtenir la permission de commencer un noviciat régulier -Prochaine venue du P. Moreau.

Informations générales
  • T2-042
  • 644
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.42
  • Orig.ms. ACR, AE 7; D'A., T.D. 25, n. 8, p.8.
Informations détaillées
  • 1 CARDINAL PROTECTEUR
    1 CONSTITUTIONS DES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PAQUES
    1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    1 PROJET D'UNION AVEC LES RESURRECTIONNISTES
    1 SANTE
    2 CHAILLOT, LUDOVIC
    2 D'ANDREA, GIROLAMO
    2 LEVY, MARIE-JOSEPH
    2 MERODE, XAVIER DE
    2 MOREAU, BASILE
    3 NIMES
  • AU FRERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • 14 mars [ 18]56.
  • 14 mar 1856
  • Montpellier,
La lettre

Mon cher enfant,

Je reçois votre lettre. Dites au Fr. Marie-Joseph que je lui ordonne de se bien porter. Le miracle pour ma santé n’est pas fait; vous le voyez par mon écriture. Que le Fr. Marie [-Joseph] ne s’attribue donc aucun mérite là- dessus. Le rétablissement de vos forces me comble de joie. Je songeais à vous rappeler. Je suis ravi de vous laisser encore là-bas. J’ai écrit à Mgr de Mérode pour obtenir la permission de commencer notre noviciat régulier. Je vais en écrire un mot à M. Chaillot(1).

Je vais partir pour Nîmes. Adressez-y désormais vos lettres. Je vais faire proposer au c[ardinal] d’Andrea par M. Chaillot d’être le protecteur de notre petite Communauté naissante. Je m’occuperai aussi des dimissoires de tous nos Frères.

Je suis un peu fatigué. Adieu. Passons saintement ces fêtes de Pâques.

Milles tendres choses à tous.

E. D’ALZON

Vous aurez vu le P. Moreau quand cette lettre vous arrivera. Soyez bon et respectueux avec lui mais pas trop empressé(2).

Notes et post-scriptum
1. De même que les pourparlers d'union avec les Résurrectionistes avaient engagé le P. d'Alzon à achever la rédaction de *la Règle de l'Assomption* de même les pourparlers d'union avec Sainte-Croix le poussent à faire à Rome les démarches nécessaires en vue de l'approbation de l'Assomption. Ayant transmis à Mgr de Mérode la lettre du P. d'Alzon, le Fr. Picard écrit au P. d'Alzon, le 15 mars: "Je lui ai expliqué pourquoi vous ne demandiez pas aussitôt un décret laudatif; et j'ai tâché de lui faire comprendre que vous désirez suivre une marche plus lente et plus régulière, en vous faisant d'abord autoriser à avoir un noviciat, afin que cette autorisation provisoire fût un acheminement vers une approbation définitive [...] M. l'abbé Chaillot partage complètement votre avis sur ce point [...] et pense que ce sera une chose facile à obtenir. Seulement il ne faut pas s'engager à faire deux ans de noviciat, mais au moins un an, parce que dans nos maisons, outre l'année de noviciat qui doit se faire dans la maison des novices, il est bon de passer près d'un an dans les collèges".
2. "Le P. Moreau, écrit le Fr. Picard le 20 mars, est arrivé dimanche matin [dimanche des Rameaux, 16 mars], et nous a beaucoup parlé de l'Assomption et de vous. Il paraît très content et désire terminer cette affaire [de l'union] au plus tôt [...] Il nous a parlé d'une note qu'il vous a laissée à son départ; il attend la réponse à cette note comme une réponse définitive".