Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.51

28 mar 1856 Nîmes MOREAU Basile csc

Il croit devoir garder le collège jusqu’à la fusion. -Le P. Moreau pourrait lui fournir des collaborateurs. -La question des Joséphites.

Informations générales
  • T2-051
  • 650
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.51
  • Orig.ms. Archives de Sainte-Croix; cop conf. ACR DL 112; autre copie, AO 111; D'A., T.D. 39, n. 2, pp. 358-359.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
    1 FRERES CONVERS
    1 MAITRES
    1 NOVICIAT
    1 PROJET D'UNION AVEC LES PERES DE SAINTE-CROIX DU MANS
    1 RELIGIEUX
    1 RELIGIEUX DE CHOEUR ASSOMPTIONNISTES
    1 TRAITEMENTS
    2 ALZON, EMMANUEL D'
    2 BRUN, HENRI
    3 NIMES
  • AU R. PERE MOREAU
  • MOREAU Basile csc
  • le 28 mars 1856.
  • 28 mar 1856
  • Nîmes
La lettre

Mon Très Révérend Père,

Après y avoir réfléchi bien sérieusement devant Dieu, le P. d’Alzon croit devoir revenir sur les propositions qu’il vous a faites, relativement au collège de Nîmes.

Notre Père supérieur pense que nous devons garder le collège jusqu’à ce que la fusion ait lieu. Les mesures qu’il a prises depuis votre passage à Nîmes lui permettent de régler toutes les questions matérielles assez promptement pour qu’elles ne soient pas un obstacle à notre réunion, lorsque vous penserez que le bon Dieu le veut. Ce dernier parti auquel le P. d’Alzon désire s’arrêter, lui paraît dans l’intérêt des deux Congrégations. Notre départ de Nîmes produirait généralement une impression fâcheuse; et à cause de cela même, il pourrait vous placer dans des conditions défavorables.

Toutefois le P. d’Alzon vous demande si vous ne pourriez pas lui accorder quelques-uns de vos religieux pour collaborateurs. (Vous règleriez vous-même, mon Très Révérend Père, la question des honoraires). Cette collaboration de Sainte-Croix donnée à l’Assomption de Nîmes nous paraît un des meilleurs moyens de préparer prochainement une fusion complète.

Le P. d’Alzon me charge de vous présenter ses hommages. Permettez-moi, mon Révérend Père, en vous recommandant nos diverses oeuvres de demander un souvenir particulier dans vos saints sacrifices pour votre très humble serviteur.

H. BRUN

P.S. -Le P. d’Alzon me charge d’ajouter que quand il a désiré se charger du noviciat, il ne voulait parler que des Salvatoristes. Plus il y réfléchit, plus il est convaincu que vos Frères devront être peu à peu réduits à l’état de convers, et que les plus intelligents d’entre eux pourront être admis parmi les religieux de choeur. Il est évident que nous devons tendre toujours à devenir un Ordre et non pas une Congrégation.

H. BRUN
Notes et post-scriptum