- T2-052
- 651
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.52
- Orig.ms. ACR, AD 1073; D'A., T D. 22, n 369, p. 19.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 VOCATION RELIGIEUSE
2 BARAGNON, MADAME AMEDEE
2 CONTE, AMELIE
2 CONTE, MADAME
3 LAMALOU-LES-BAINS
3 NIMES
3 PARIS
3 VALBONNE - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- vers le 30 mars 1856].
- 30 mar 1856
- [Montpellier,
Ma chère fille,
Je ne joins qu’un mot à la lettre de Mme B[aragnon](1), pour vous dire qu’il y a un siècle que je n’ai eu de vos nouvelles. M’avez-vous écrit à Valbonne? Je n’ai pu y aller. Je vais mieux. Il me semble que les affaires de Nîmes s’arrangent. Je pars sous peu pour Lamalou. Je vous donnerai mon adresse; écrivez-moi toujours ici.
E. D’ALZON
J’ai vu Mme Conte. Elle ira sous peu chercher Amélie(2), mais je l’ai engagée à consulter les médecins de Paris, puisque ceux de Nîmes disent que sa fille n’a rien.
E.D'ALZON1. Dans sa lettre, Mme Baragnon revenait sur sa décision de rentrer au couvent. "J'ai été élevée, écrivait à ce propos Mère M.-Eugénie le 1er avril, au milieu de gens qui changent si peu de parti quand une fois ils ont commencé à en prendre, que ces choses m'étonnent toujours, et je suis tentée de dire: "Bienheureux pays que celui de mon enfance où l'on sait ce que l'on veut, et où l'on ne fait pas faire de pas aux gens pour reculer quand ils avancent".
2. Mlle Amélie Conte, postulante, souffrait d'un ozène, ce dont sa famille ne voulait pas convenir.
2. Mlle Amélie Conte, postulante, souffrait d'un ozène, ce dont sa famille ne voulait pas convenir.