Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.69

17 apr 1856 [Montpellier, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il priera pour sa belle-soeur. -A quelles conditions ses parents lui viendraient en aide, et ses propres intentions.

Informations générales
  • T2-069
  • 667
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.69
  • Orig.ms. ACR, AD 1079; D'A., T.D. 22, n. 375, p. 25.
Informations détaillées
  • 1 BIENS DES D'ALZON
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DECRET DE LOUANGE AUX ASSOMPTIONNISTES
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 NONCE
    1 SUCCESSIONS
    1 VIE DE FAMILLE
    2 ALZON, AUGUSTINE D'
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 DEVES, JUSTIN
    2 DU LAC, JEAN-MELCHIOR
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MILLERET, EMMANUEL
    2 MILLERET, LOUIS
    2 MILLERET, MADAME LOUIS
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 SACCONI, CARLO
    2 SIBOUR, LEON-FRANCOIS
    2 SIBOUR, MARIE-DOMINIQUE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 17 avril [18]56.
  • 17 apr 1856
  • [Montpellier,
La lettre

Ma chère fille,

Je dirai la messe pour Madame votre belle-soeur lundi et mardi prochains. Je m’intéresse trop à tout ce qui vous touche de près ou de loin, pour ne pas prendre une part très vive à l’avenir chrétien de votre petit neveu ou petite nièce(1).

Il me semble que vous avez très bien parlé au nonce et je serais ravi que vous vissiez du Lac. Expliquez bien à ce dernier ma position auprès de l’évêque. Je la crois très bonne, malgré certains efforts incroyables de la part de certaines gens(2).

Croyez-vous que l’homme d’affaires de mon père sort d’ici pour me dire que ma famille viendrait à mon secours, à condition que je ferais venir les 50.000 francs avancés au P. Laurent et que je fermerais la maison de Nîmes? J’ai répondu qu’à ces conditions je fermerais à moi seul la maison de Nîmes et que, écartant ma mère dont la volonté m’est connue, mon père que son âge rend incapable de prendre une décision, je voulais réserver ma liberté envers mes soeurs, afin que, au moment du partage, je pusse agir avec elles comme elles auraient agi envers moi, et d’aller ric à ric, si elles n’imitaient pas l’exemple que je leur ai donné. On est allé porter cette réponse. J’ignore quel en sera le résultat.

Adieu, ma fille. J’ai la tête un peu grosse, je vais me promener.

E. D’ALZON

Je m’attendais à des explications, je n’ai rien vu de toute la journée. Poussez un peu Mgr Sibour pour notre approbation. Ne pourrait-il pas la faire [par] son cousin?(3)

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
2. Pour la visite au nonce, cf. *Lettre 658*, note 2. -Pour la visite à du Lac, Mère M.-Eugénie écrira le 22 avril: "J'ai vu hier M. du Lac. Je lui ai dit toutes vos affaires. Il croit l'alliance avec Sainte-Croix impossible à cause de ce qu'ils sont; il parlera au nonce de votre noviciat et vous écrira. Il vous engage à ne pas parler d'abandonner la place de grand vicaire à Nîmes, quoique'un jour certainement vous deviez avoir à finir par là".1. Ce devait être un garçon que l'on appellerait Emmanuel, premier-né du mariage de Louis, frère de Mère M.-Eugénie.
2. Pour la visite au nonce, cf. *Lettre 658*, note 2. -Pour la visite à du Lac, Mère M.-Eugénie écrira le 22 avril: "J'ai vu hier M. du Lac. Je lui ai dit toutes vos affaires. Il croit l'alliance avec Sainte-Croix impossible à cause de ce qu'ils sont; il parlera au nonce de votre noviciat et vous écrira. Il vous engage à ne pas parler d'abandonner la place de grand vicaire à Nîmes, quoique'un jour certainement vous deviez avoir à finir par là".
3. Lecture possible. Le P. Vailhé a lu: *pour* son cousin.