Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.70

19 apr 1856 [Montpellier, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Ses parents consentent à ce qu’il ne soit débiteur que vis-à-vis d’eux. -Mais il faut que le P. Laurent rembourse son emprunt.

Informations générales
  • T2-070
  • 668
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.70
  • Orig.ms. ACR, AD 1080; D'A., T.D. 22, n. 376, p. 26.
Informations détaillées
  • 1 CREANCES A PAYER
    1 CREDIT FONCIER
    1 EMBARRAS FINANCIERS
    1 INTERETS
    1 PENSIONS
    2 ALZON, AUGUSTINE D'
    2 ALZON, HENRI D'
    2 CONTE, FRANCOIS-ULYSSE
    2 DEVES, JUSTIN
    2 LAURENT, CHARLES
    2 PUYSEGUR, MADAME ANATOLE DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 19 avril [18]56.
  • 19 apr 1856
  • [Montpellier,
La lettre

Chère fille,

Je crois devoir vous donner une bonne nouvelle. Ma famille consent définitivement à prendre des moyens, pour que je ne sois débiteur que de mon père et de mes soeurs. M. Devès part dans une heure avec moi pour Nîmes, pour prévenir le notaire qui fait mes affaires. Parmi les avantages qui me sont faits, il y aura de 200.000 à 230.000 francs que l’on me donnera sans intérêt, pour représenter ma pension; le reste me sera prêté au 4 %. Mais il faut que le P. Laurent s’occupe de faire venir ici les 47.000 francs que Nîmes lui avait envoyés; c’est une condition de l’arrangement. Si le P. Laurent emprunte au Crédit foncier, il le peut sans inconvénient. Je vous conjure de persuader au P. Laurent la nécessité d’accepter cette mesure. Je vais lui faire écrire par le Fr. Hippolyte(1).

Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D’ALZON

Vous comprenez qu’il est important que l’on dise, quoique avec habileté, que j’ai trouvé une somme d’argent, à l’aide de laquelle j’ai arrangé toutes mes affaires financières.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le P. Laurent est tout disposé à rembourser son emprunt et compte obtenir du Crédit foncier un emprunt de 200.000 francs. "Seulement il voudrait bien être autorisé à bâtir un peu, écrit Mère M.-Eugénie le 22 avril. Les élèves nouveaux paieraient cette avance à mesure de la présentation des mémoires, et il porterait le collège à 120 ou 130 élèves. Sinon, il sera obligé de refuser bien des élèves l'an prochain, car sa maison prend beaucoup de réputation".