Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.78

13 may 1856 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il vient de passer quelques heures à Nîmes. -Il prie toujours pour elle. -Il a vu Amélie Conte, Léontine Bosc et Soeur Marie-Walburge. -Il s’est permis une remarque au prieuré.

Informations générales
  • T2-078
  • 677
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.78
  • Orig.ms. ACR, AD 1086; D'A., T.D. 22, n. 382, pp. 32-33.
Informations détaillées
  • 1 ADORATION DU SAINT-SACREMENT
    1 CHAPELLE
    1 CURES D'EAUX
    1 INTEMPERIES
    1 PENTECOTE
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SOINS AUX MALADES
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 BOSC, FRANCOIS DE SALES
    2 BOSC, MADAME
    2 CONTE, AMELIE
    2 HOWLY, MARIE-WALBURGE
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] mardi 13 [mai 18]56(1).
  • 13 may 1856
  • [Nîmes,
La lettre

Je suis venu, ma chère fille, passer quelques heures à Nîmes, et je tiens à vous dire certaines choses.

1° Pendant l’octave de la Pentecôte, je dis la messe pour vous et pour moi, afin d’obtenir les lumières et les forces nécessaires à l’accomplissement de nos devoirs.

2° J’ai vu Amélie Conte; elle s’est parfaitement posée pour elle et pour vous. Elle parle de son séjour à l’Assomption admirablement. Ainsi entretenez avec elle de bons rapports, s’il est possible.

3° J’ai vu Léontine Bosc; elle est au bonheur de penser qu’elle vous arrivera. Sa mère s’y oppose toujours. Je l’ai engagée à dire à une amie intime de sa mère que sa résolution était irrévocable. Cela préparera les choses, puis on verra.

Enfin, j’ai vu Soeur Marie-Walburge. Elle m’a montré elle-même la lettre où vous lui recommandez de se soigner. Je crois qu’elle le fait. Je crois aussi qu’elle est un peu enfant dans ses passions d’artiste ou de poète, mais elle me paraît parfaite d’esprit d’obéissance. Je me suis fâché un peu pour un fait que je vous indique en passant. Hier, en allant faire mon adoration à la chapelle, je n’aperçus aucune de vos filles. Elles trouvaient plus commode de se mettre dans un petit recoin, où on ne les voyait pas. Je me suis permis de trouver cela mal, parce que, quand le Saint-Sacrement est exposé, il faut qu’on voie au moins un adorateur ou une adoratrice(2).

Adieu, chère fille. Il me semble que je vais mieux, mais je dois me ménager; c’est pourquoi je m’arrête.

E. D’ALZON

Impossible d’aller aux eaux avec ce temps calamiteux.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. La destinataire a ajouté le mot: *mai*.
2. Le 27 mai, Mère Marie-Eugénie remerciera le P. d'Alzon fait cette remarque.