- T2-100
- 698
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.100
- Orig.ms. ACR, AD 1095; D'A., T.D. 22, n. 391, pp. 4142.
- 1 COLLEGE DE CLICHY
1 CURES D'EAUX
1 FATIGUE
1 PRIERE DE DEMANDE
1 REPOS
1 SANTE
1 SUPERIEURE GENERALE
1 VOYAGES
2 ALAUZIER, MADAME D'
2 BONNEL
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 CARBONNEL, MARIE-VINCENT
2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
2 DEGUERRY, JEAN-GASPARD
2 GAY, CHARLES-LOUIS
2 GOURJU, CLEMENT
2 LAURENT, CHARLES
2 MENJAUD, ALMEXIS
2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
2 NARBONNE-LARA, MADAME DE
2 PATRIZI, COSTANTINO
2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
2 SAQUET
2 VEISSIERE, LOUIS
3 CAUTERETS
3 LAMALOU-LES-BAINS
3 MANS, LE
3 MIDI
3 MIREMAN
3 NIMES
3 NIMES, CATHEDRALE
3 PARIS - A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
- MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
- 13 juin [18]56.
- 13 jun 1856
- Lamalou,
Je me doutais que l’évêque de Nîmes n’irait pas à Paris. Je suis heureux que vous ayez cet ennui de moins; toutefois, il se jette tous les jours un peu plus vers nous.(1) Vous offrirez mes hommages les plus sincèrement dévoués à Mgr du Mans et vous lui direz, pour moi, tout ce que vous voudriez que je lui fisse dire.
Je crois très dangereux que Soeur M.-Catherine aille à Nîmes, avant sa profession. Si cela se prolongeait trop, il y aurait grave inconvénient. Souvenez-vous de Mlle Carbonnel. Cela serait du plus mauvais exemple pour plus tard.(2) Mme d’Alauzier fatigue beaucoup Mme de Narbonne; je la crois très bonne, mais un peu agitée, avec une imagination de feu.(3)
Après les eaux, j’irai à Nîmes. Là je ferai, je crois, ce que vous voudrez, sauf quelques jours de repos que je voudrais donner à M. de Cabrières, lequel est fatigué. Je ne crois pas prudent que nous nous voyions aux eaux. Après avoir réfléchi, je crois que cela ferait jaser inutilement. Croyez que ce n’est pas l’envie qui manque, de mon côté, de vous y voir. Il me semble que je vais réellement mieux. J’ai bien plus de facilité pour parler, pour écrire, et je suis plus maître de mes impatiences nerveuses; ma main est plus sûre. Du reste, si vous connaissez des malades, dont la moelle épinière soit compromise sous une influence rhumatismale, envoyez-les ici. Ce matin encore, je causais avec quelqu’un guéri comme par miracle, après deux ou trois saisons, de cette maladie jugée incurable et mortelle.
Je maintiens ce que j’ai dit sur votre projet de retraite de la supériorité. Ce matin encore, à la messe, j’ai beaucoup prié pour nous. Je vous transmets mon opinion très motivée. Je ne sais trop, -si vous venez dans le Midi-, si je ferai bien d’aller à Paris, avant d’en avoir fini avec Lamalou où l’on veut me faire retourner le 15 septembre. Si les chaleurs et les moucherons ne devaient pas nuire à l’abbé Gay, je lui proposerais de venir à Mireman pour un mois ou deux. Si vous n’êtes pas à Paris, je ne suis plus très pressé d’y aller, et vous allez prendre les eaux. Je serai à Nîmes le 20 ou le 21; nous pourrons causer là et tout arranger.
Adieu, ma fille. Ne m’écrivez plus ici. A revoir avant huit ou dix jours.
E. D'ALZON.2. La famille Combié réclamait Soeur M.-Catherine. Le P. d'Alzon rappelle que Mlle Anaïs Carbonnel, devenue Soeur M.-Vincent, avait été autorisée à retourner en famille avant l'émission de ses voeux, en avril 1849, et finit par mourir au milieu des siens, le 22 août 1850, sans avoir pu revenir au couvent.
3. Mme d'Alauzier se proposait d'aller à Cauterets: "Elle paraît avoir mille qualités, a-t-elle celles qui reposent?" demandait Mère M.-Eugénie qui devait s'y rendre.