Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.121

16 aug 1856 Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il n’ira pas se reposer à Lavagnac. -Son avis sur les terrains à acquérir pour le pensionnat. -Renseignement sur une personne.

Informations générales
  • T2-121
  • 716
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.121
  • Orig.ms. ACR, AD 1105; D'A., T.D.22, n.401, p.51.
Informations détaillées
  • 1 ACHAT DE TERRAINS
    1 CHEMIN DE FER
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 COUVENT
    1 PARENTS D'ELEVES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 PUNITION DES ELEVES
    2 ABBADIE, MADAME
    2 ALZON, FAMILLE D'
    2 BOUSQUET
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • [vers le 16 août] 185[6].(1)
  • 16 aug 1856
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Non, ma chère fille, je n’irai pas à Lavagnac.(2) On veut reprendre l’idée de fermer l’Assomption de Nîmes et je me tiens loin; puis, je veux jusqu’au 10 septembre, époque où j’irai à Lamalou, remonter le moral des religieux de Nîmes,(3) comme je crois l’avoir fait pour les religieux de Clichy. C’est là ma grande affaire et ce qui fait que je réserve mes forces. J’espère que vous m’approuverez.

Le terrain Bousquet est si vaste que vous pouvez bâtir à 25 pas du chemin de fer, réserver là une basse-cour et vous mettre à l’abri de toute vue. Vous y seriez encore plus près du centre de la ville qu’aux deux autres terrains que vous avez en vue. La fabrique de faïence est à dix minutes plus loin.

Mme Abbadie est une très honnête femme, mais selon moi très intrigante, universitaire pur sang, et, de plus, antireligieuse – dans le sens qu’elle déteste les couvents.(4) J’ai bien prié pour vous. Quand je serai plus reposé, je vous écrirai plus long.

J’ai un clou qui m’empêche de marcher.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Nous croyons devoir préciser la date proposée par le P. Vailhé: *fin août 1856*, en fonction des lettres de Mère M.-Eugénie, datées des 2, 15 et 19 août.
2."J'espère que vous allez vous reposer à Lavagnac pendant ces horribles chaleurs", écrivait Mère M.-Eugénie le 15 août, de Paris où elle était arrivée le 12, ayant quitté Cauterets le 9, et s'être arrêtée à Pau et à Bordeaux. -De son côté, le P. d'Alzon était rentré à Nîmes le 11 août.
3. Dans l'immédiat de son retour, le P. d'Alzon avait dû résoudre une difficulté survenue pendant son absence. Pour un fait d'insolence grave, le Fr. Saugrain avait utilisé le martinet et les parents de l'enfant demandaient son éloignement ou menaçaient des tribunaux. Surtout la famille d'Alzon allait exiger un contrôle de la gestion du précédent exercice, avant d'en entreprendre un autre, qui dans leur idée serait le dernier.
4. Le 2 août, Mère M.-Eugénie avait demandé des renseignements sur cette personne, qui sollicitait une place demi-gratuite pour une enfant.