Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.126

14 sep 1856 Lamalou, COMBIE_JULIETTE

Joie de la savoir arrivée en bonne santé. -Il vient de passer quelques jours à Lavagnac. -La saison de Lamalou le guérira. -A Mireman, on est ruiné.

Informations générales
  • T2-126
  • 721
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.126
  • Orig.ms. ACR, AM 149; D'A., T.D. 37, n. 39, pp. 119-120.
Informations détaillées
  • 1 CELEBRATION DE LA MESSE PAR LE RELIGIEUX
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 CURES D'EAUX
    1 REPOS
    1 SOINS AUX MALADES
    1 SOLITUDE
    1 VOYAGES
    2 BRUN, HENRI
    2 CHALVET, SAINTE-HELENE SOEUR
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    2 MERMILLOD, GASPARD
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LAVAGNAC
    3 MIREMAN
    3 PARIS
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • 14 sept[embre 18]56.
  • 14 sep 1856
  • Lamalou,
La lettre

Merci de votre lettre, ma chère enfant. Je n’avais pas eu de vos nouvelles avant mon départ et j’étais inquiet. Votre lettre me cause une vive joie. Puisque notre Mère et vous avez pu supporter la course tout d’un trait, sans trop de fatigue, j’en suis tout heureux pour elle et pour vous. Soignez-vous donc bien, pendant que vous y êtes; faites la paresseuse, autant que cela vous sera nécessaire.(1)

J’ai dû passer quatre ou cinq jours à Lavagnac, à cause d’une messe dont on avait besoin ce matin. Le repos dont j’y ai joui m’a prouvé que si je passais six mois en solitude complète, je reviendrais à mon élasticité d’esprit d’autrefois. Je vais tâcher que le séjour de Lamalou me soit utile à ce point de vue, je vais me faire ermite.

Priez notre Mère d’offrir mes plus tendres amitiés à M. Mermillod et de lui exprimer tous mes regrets de ne pas le voir. Poussez à Saint-François de Sales.(2) A Mireman, nous sommes complètement ruinés.(3)

Adieu, ma chère fille. A revoir dans six semaines. Mille souvenirs à votre soeur. Vous savez ce que je vous suis.

E. D’ALZON.

Je regrette que Mme Saint-Hélène n’aille pas à Paris.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Juliette Combié a donc accompagné Mère M.-Eugénie à Paris, d'où elle reviendra dans la seconde quinzaine d'octobre.
2. L'oeuvre de Saint-François de Sales s'était établie, parmi les élèves, soit à Chaillot, soit à Clichy. Ainsi à Clichy, "depuis la rentrée de Pâques, écrivait le Fr. Pernet le 29 avril, le trésorier et le collecteur de cette oeuvre ont pu rassembler une somme de 51 fr 35", c'est-à-dire en l'espace d'un mois.
3. Soit mauvais temps, mauvaises récoltes, mauvaise tenue des comptes, toujours est-il que la colonie agricole de Mireman est à liquider; les enfants qu'il faudra garder et les Frères convers devront se replier au patronage. Le P. d'Alzon tient la nouvelle de cet autre déboire des experts de la famille d'Alzon qui viennent de reviser la gestion du P. Brun pour Mireman et celle du Fr. Saugrain pour le collège.