Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.129

21 sep 1856 [Lamalou, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Ce qu’il compte consacrer à la nouvelle construction du collège.

Informations générales
  • T2-129
  • 724
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.129
  • Orig.ms. ACR, AD 1109; D'A. T.D. 22, n. 405, p. 55.
Informations détaillées
  • 1 ACHAT DE TERRAINS
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 RETRAITE SPIRITUELLE
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
    2 MERMILLOD, GASPARD
    2 MORNY, CHARLES DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] dimanche [21 septembre 1856].(1)
  • 21 sep 1856
  • [Lamalou,
La lettre

Je ne vous dirai que deux mots, j’ai la tête lourde, je ne veux pas me compromettre. Merci de ce que vous avez répondu,(2) c’est à merveille. Ma pensée est bien de ne pas bâtir pour plus de 100.000 francs, au plus 110.000. Mon plan est fait en conséquence. Donnez à entendre à Soeur M.-Aug[ustine] que je désire faire cesser tout ce qu’elle pourrait mettre de peu sérieux dans ses rapports avec moi.(3) J’approuverais qu’on vendît en morcelant, pourvu que les contrats partiels fussent signés à la fois.(4)

Adieu, ma fille. Je prie pour vous du fond du coeur. Je vous en prie, soyez une sainte, sortez de votre retraite toute transformée.(5) Je demande à Notre-Seigneur qu’il vous renouvelle de fond en comble.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
3. Dans sa lettre du 18 septembre, Mère M.-Eugénie annonçait au P. d'Alzon qu'elle enverrait à Nîmes Soeur M.-Augustine "tout le temps nécessaire pour organiser le pensionnat." Il s'agit de Soeur M.-Augustine Bévier, l'une des premières compagnes de Mère M.-Eugénie et promue par elle maîtresse générale des études? Excellente religieuse, esprit vif, elle savait répondre à la taquinerie que le P. d'Alzon utilisait pour l'aider à dépasser "ses charmantes colères et ses facétieux dépits." Mais un jour, il lui écrivit ces lignes: "Permettez-moi de vous dire, ma chère fille, que je me reproche si fort cette habitude de moquerie que l'on a remarquée en moi, je trouve tant qu'elle nuit au bien que je pourrais faire aux âmes [...] que je désire me corriger de ce vilain défaut." (*Lettres* III, pp. 297-298).1. La date: *21 septembre*, a été ajoutée par la destinataire.
2. Réponse au Fr. Hippolyte, où la Mère dégageait "sa garantie de 100.000 francs sur le contrat de M. de Morny".
3. Dans sa lettre du 18 septembre, Mère M.-Eugénie annonçait au P. d'Alzon qu'elle enverrait à Nîmes Soeur M.-Augustine "tout le temps nécessaire pour organiser le pensionnat." Il s'agit de Soeur M.-Augustine Bévier, l'une des premières compagnes de Mère M.-Eugénie et promue par elle maîtresse générale des études? Excellente religieuse, esprit vif, elle savait répondre à la taquinerie que le P. d'Alzon utilisait pour l'aider à dépasser "ses charmantes colères et ses facétieux dépits." Mais un jour, il lui écrivit ces lignes: "Permettez-moi de vous dire, ma chère fille, que je me reproche si fort cette habitude de moquerie que l'on a remarquée en moi, je trouve tant qu'elle nuit au bien que je pourrais faire aux âmes [...] que je désire me corriger de ce vilain défaut." (*Lettres* III, pp. 297-298).
4. Il s'agit de la vente du collège par lots séparés.
5. Après la retraite de M. Mermillod donnée à la communauté, Mère M.-Eugénie faisait sa propre retraite annuelle.