Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.131

25 sep 1856 Lamalou, HOWLY Marie-Walburge ra

La part qu’il prend à ses angoisses pour la santé de l’une de ses religieuses. -Son père peut-être reçu par les religieux de Nîmes. -Il faut s’en remettre à Notre-Seigneur.

Informations générales
  • T2-131
  • 726
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.131
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 1 ter, p. 189 bis.
Informations détaillées
  • 1 EPREUVES
    1 MALADIES
    1 PRIERE DE DEMANDE
    1 RESIDENCES
    1 SOUFFRANCE
    2 AUBERT
    2 AUBERT, MARIE DE LA CROIX
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    3 LAVAGNAC
  • MARIE-WALBURGE HOWLY
  • HOWLY Marie-Walburge ra
  • 25 sept[embre 18]56.
  • 25 sep 1856
  • Lamalou,
La lettre

Ma chère fille,

Laissez-moi vous dire toute le part que je prends à vos angoisses. Hélas! peut-être sont-elles déjà douloureusement terminées? On ne se doutait donc pas de la maladie de la pauvre Soeur Marie de la Croix. Son père est-il arrivé? Et s’il l’est, l’a-t-on logé chez nous? Il me semble que ce serait convenable. Je lui avais du reste offert l’hospitalité. Tout ce que je dis là arrivera peut-être trop tard. Si on y est à temps, engagez M. de Cabrières à proposer à ce pauvre homme de venir chez nous, il sera mieux qu’à l’hôtel. Dites à cette chère Soeur, si le bon Dieu vous la conserve, combien je prie pour elle. Si je pensais que ma présence lui fît plaisir, j’arriverais bien vite. Ecrivez-le moi tout bonnement à Lavagnac, où je serai dans quatre jours.

Je ne vous parle pas de vous, qui ne vous attendiez guère à une pareille épreuve. Vous devez être bien brisée. N’est-ce pas qu’il est bien cruel d’être mère à certains moments? Enfin, Notre-Seigneur est là pour nous donner des forces, si nous savons bien les lui demander.

Tout à vous, ma chère fille, avec un coeur qui partage bien profondément les afflictions du vôtre.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum