Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.133

28 sep 1856 Lamalou, GALABERT Victorin aa

A propos de ses biens patrimoniaux.

Informations générales
  • T2-133
  • 728
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.133
  • Orig.ms. ACR, AJ 5; D'A., T.D. 32, n. 5, p. 4.
Informations détaillées
  • 1 BIENS IMMEUBLES
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 ORDINATIONS
    1 SUCCESSIONS
    2 BARRE, LOUIS
    2 CUSSE, RENE
    2 GALABERT, ETIENNE-JOACHIM
    2 JOURDAN, RAPHAEL
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 PERNET, ETIENNE
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 NIMES
    3 ROME
  • AU FRERE VICTORIN GALABERT
  • GALABERT Victorin aa
  • 28 sept[embre 18]56.
  • 28 sep 1856
  • Lamalou,
La lettre

Mon cher enfant,

Je souscris bien volontiers à la proposition de votre père;(1) seulement je dois vous faire observer que, légalement parlant, l’arrangement est sans valeur. Peut-être vaudra-t-il mieux que nous ne demandions rien et que vous attendiez quelques mois. Je vous ferai alors ordonner en même temps que [le] Fr. Pernet.(2) Je ne demande rien de vos parents, mais toutes ces défiances ont quelque chose de blessant. Il vaut mieux attendre. Vous garderez votre indépendance, et les choses n’en iront pas plus mal. Soignez-vous. Il me semble que je vais mieux.

Adieu, mon bien cher enfant. Retournez-vous bientôt à Nîmes? J’espère y être sous peu. Je vous embrasse du fond du coeur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1."Mon père est tourmenté par la crainte qu'à sa mort, écrivait le Fr. Galabert, le 27 septembre, je n'enrichisse notre petite famille par la donation de mes biens patrimoniaux [...] Il ne veut pas me frustrer dans l'héritage paternel, seulement il veut que je laisse à mon frère et à ma soeur la propriété territoriale, et que je renonce au droit de la donner à d'autres qu'à eux."
2. Compte tenu des critiques de M. Barre sur les étudiants de Rome, Mère M.- Eugénie, dans sa lettre du 31 juillet, avait suggéré l'idée de ne pas y renvoyer le Fr. Ernest Jourdan, mais le Fr. Etienne Pernet, "qui édifierait tant et que le P. Laurent désire tant voir prêtre". Le P. d'Alzon a fait sienne cette idée, mais lorsqu'en novembre il la proposera au P. Laurent, celui-ci, ne voulant pas perdre son économe et encore moins introduire le Fr. Cusse dans les affaires financières de Clichy, demandera le P. Picard, en attendant de reprendre le P. Pernet, "une fois prêtre et toujours économe".