Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.133

28 sep 1856 [Lamalou, COMBIE_JULIETTE

Pour que ne se creuse pas une incompréhension mutuelle, il désire la revoir, soit à Nîmes immédiatement, soit à Paris.

Informations générales
  • T2-133
  • 729
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.133
  • Orig.ms. ACR, AM 136; D'A., T.D. 37, n. 26, p. 107.
Informations détaillées
  • 1 CAREME
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 TRISTESSE PSYCHOLOGIQUE
    2 MERMILLOD, GASPARD
    2 MOREAU, BASILE
    2 VAILHE, SIMEON
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 ROME
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • vers le 28 septembre 1856].(1)
  • 28 sep 1856
  • [Lamalou,
La lettre

Chère enfant,

Vous êtes dans une complète erreur sur mes dispositions pour vous. Je suis toujours le même, mais vos dispositions personnelles étaient si tristes, du moins dans vos deux dernières lettres, que je n’ai pas cru devoir vous parler de moi. Je désire bien vous voir un peu calme, mon enfant. Vous le dirai-je? Votre dernière lettre m’a fait une vive peine. Je vous reprochais de vous retirer. Si vous devez retourner à Nîmes, que ce soit au plus tôt, afin que je puisse vous voir; sinon, attendez-moi à Paris. Si vous revenez tout de suite, comptez que je veux que vous retourniez à Paris au printemps, ou plutôt pendant le carême; car je voudrais être à Rome du 15 avril au 15 mai, de là aller à Lamalou, et puis retourner à Paris. Rester à Paris à présent serait peut-être meilleur, à moins que vous n’y veniez passer le carême. Voyez et décidez.

Adieu. Tout vôtre. Prenez de nouveaux renseignements sur les Soeurs de la Croix.(2) E. D’ALZON.

Mlle Combié.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Nous croyons devoir préciser la date avancée par le P. Vailhé: [*janvier 1856*], parce que cette lettre est dans le contexte du séjour de Juliette Combié chez les Religieuses de l'Asssomption, d'où elle écrit deux lettres au P. d'Alzon, datées, mais sans la mention de l'année, des *26 septembre et 3 octobre,*où il est question, comme ici, des *Soeurs de la Croix*.
2. Depuis le mois d'août les Soeurs de Sainte-Croix du P. Moreau avaient quitté Nîmes. Comme elles se dévouaient aussi auprès des petites protestantes, il fallait les remplacer. Le P. d'Alzon avait demandé à Juliette Combié de s'informer auprès de l'abbé Mermillod sur d'autres religieuses dites Soeurs de la Croix: "Il faudrait pour en avoir, écrit-elle, plus d'ouvrages et plus de ressources"; "elles ne viendraient trois qu'avec une extrême difficulté."