Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.141

18 oct 1856 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il n’est pas fâché de sa dernière lettre. -Nouvelles diverses concernant le collège, le prieuré et l’orphelinat.

Informations générales
  • T2-141
  • 737
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.141
  • Orig.ms. ACR, AD 1113; D'A., T.D. 22, n. 413, pp. 61-62.
Informations détaillées
  • 1 BATIMENTS DES COLLEGES
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 COLONIES AGRICOLES
    1 CURES D'EAUX
    1 NOVICE
    1 ORPHELINATS
    1 PATRONAGES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 SOEURS CONVERSES
    2 ATTENOUX, MADAME
    2 BALINCOURT, MARIE-ELISABETH DE
    2 BARAGNON, MADAME AMEDEE
    2 BEVIER, MARIE-AUGUSTINE
    2 BOSC, FRANCOIS DE SALES
    2 BRUN, HENRI
    2 PERNET, ETIENNE
    3 ALGER
    3 MIREMAN
    3 NIMES
    3 NORD
    3 ROME
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] dimanche [18 octobre 1856].
  • 18 oct 1856
  • [Nîmes,
La lettre

Rassurez-vous, ma chère fille, sur l’impression qu’a pu me produire votre lettre à propos du projet d’Alger. Je sais que l’impétuosité de vos observations part d’une autre impétuosité qui m’est bonne. Grâces à Dieu, je ne suis plus capable d’être trop impressionné, et c’est le résultat des mesures qui se concertent. C’est un bien que je tâche de sanctifier le plus qu’il m’est possible, en m’attachant toujours un peu plus à Notre-Seigneur.

Trouver un entrepreneur qui se chargeât de nous bâtir un collège, pour le troisième lot de notre maison actuelle, serait parfait. Je crains qu’à Nîmes on ne le trouve pas. Soeur M.-Aug[ustine] veut vous demander de laisser Soeur M.-Elisabeth. Cette petite Soeur paraît nécessaire pour le choeur. Je n’ai rien à dire là-dessus. Je pense vous procurer 3 novices, mais peut-être sera-t-il bon d’envoyer ici des converses avec un accent du Nord. L’élément le plus puissant de succès sera que les enfants puissent recevoir ici un bon accent.

Mme B[aragnon] partira le 26, Mlle Bosc quelques jours après. Je suis toujours effrayé de son -je parle de Mme Baragnon- esprit involontaire d’envahissement. Il faut l’occuper et la tenir; ce sera chose difficile. Je ramène, il me semble, Soeur M.-Aug[ustine] au sérieux, mais ce n’est pas toujours chose aisée. Elle fait des efforts très grands, c’est incontestable.

Adieu, ma fille. Si nous avions su plus tôt que l’on pouvait vous procurer des passeports gratuits, nous en eussions profité. Le P. Brun est nécessaire, cette année, à Nîmes, à cause de l’orphelinat de Saint-Vincent de Paul.(1)

Encore une fois tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D’ALZON.

Vous ai-je dit que le règne de Mme Att[enoux] était passé? Elle est supplantée par une dame rencontrée aux eaux.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le 17 octobre, Mère M.-Eugénie écrivait: "Si vous pouviez décharger le P. Brun et le prêter ici [à Clichy] pour 10 mois, le Fr. Pernet pourrait aller à Rome et revenir prêtre; cela ferait un bien bon effet dans votre maison de Clichy et pour les vocations futures." Ce n'est pas possible, le P. Brun est nécessaire à Nîmes à cause de l'orphelinat de Mireman replié au patronage, dit, à Nîmes, de Saint-Vincent de Paul.