Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.164

9 dec 1856 Paris, FABRE_JOSEPHINE

Il n’approuve pas ses douleurs dans ce qu’elles ont d’excessif, mais il en est très touché.

Informations générales
  • T2-164
  • 759
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.164
  • Cop.ms. de la destinataire, ACR, AO 9, n. 16; D'A., T.D. 39, n. 16, p. 210 bis.
Informations détaillées
  • 1 EPREUVES
    1 ETUDE DES MYSTERES DE JESUS CHRIST
    1 MALADIES
    1 NOEL
    2 FABRE, JOSEPH
  • A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
  • FABRE_JOSEPHINE
  • 9 décembre 1856.
  • 9 dec 1856
  • Paris,
La lettre

Il y a un siècle que vous ne m’avez écrit, ma chère enfant. Est-ce que vous seriez malade? J’ai dit la messe pour vous avant-hier et je la dirai encore un de ces jours. Je ne partage pas tout à fait, surtout je n’approuve pas vos douleurs dans ce qu’elles ont d’excessif, mais je n’en suis pas moins très touché. Je voudrais qu’elles vous servissent pour l’éternité. Tâchez, pendant ces belles fêtes de Noël, de bien épurer votre coeur et de le bien préparer pour l’Enfant-Jésus. Entrez dans le mystère de Jésus dans le sein de sa mère; occupez-vous de vous unir à sa petitesse, à son silence, à sa privation de toute communication extérieure. J’ai toujours peur que votre silence ne soit causé par la maladie de Monsieur votre père. Pourtant, quand il fut souffrant, il y a quelques années, vous pûtes toujours m’écrire.

Adieu, ma chère fille. Tout vôtre avec le plus entier dévouement.

Notes et post-scriptum