Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.167

17 dec 1856 [Auteuil, REGIS Eulalie

Sa joie d’apprendre qu’elle commence à se connaître elle-même. -Soucis pour la santé de son père.

Informations générales
  • T2-167
  • 762
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.167
  • Orig.ms. ACR, AM 257; D'A., T.D. 37, n. 9, p. 239.
Informations détaillées
  • 1 AMOUR-PROPRE
    1 CONNAISSANCE DE SOI
    1 JOIE
    1 MALADIES
    1 PERSEVERANCE
    2 AMALRIC, MARIE
    2 MERIGNARGUES, ISABELLE DE
    2 REGIS, M.-GREGOIRE DE
  • A MADEMOISELLE EULALIE DE REGIS
  • REGIS Eulalie
  • le 17 décembre 1856](1).
  • 17 dec 1856
  • [Auteuil,
  • Mademoiselle
    Mademoiselle Eulalie de Régis
    rue du Chapitre
    Nîmes Gard.
La lettre

Ma bien chère enfant,

Votre lettre, que j’ai reçue avant-hier, m’a causé une grande joie, puisque j’y ai vu la preuve que ma chère fille commence à se connaître elle-même. Vous commencez donc à découvrir les finesses de votre amour-propre. C’est déjà beaucoup, mais ce n’est pas assez. Il faut être persévérante dans votre volonté d’obéir et de vous faire petite. C’est cette persévérance, dont vous êtes comme dépourvue et que je demande à Notre-Seigneur de vous faire acquérir. Il n’y a pas de vertu sans persévérance, et vous en manquez quelquefois un peu trop.

J’apprends par Soeur M.-Jeanne(2) que Monsieur votre père a été souffrant. J’avais engagé Isabelle(3) à vous faire une visite, mais peut-être la santé de Monsieur votre père sera-t-elle un inconvénient. Nous allons bien prier pour vous, ma chère enfant, afin que vous soyez forte et courageuse dans les angoisses qui viennent vous assaillir.

Adieu, et tout à vous du fond du coeur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
3. Isabelle de Mérignargues, l'une des premières Adoratrices, dont les cahiers nous donnent la règle et le directoire des Adoratrices, des éphémérides et des notes de sermons du P. d'Alzon aux Adoratrices (CC 3, 4). Nous avons aussi les lettres que lui adressa, de 1859 à 1866, Mlle Eulalie de Régis (DQ 38-96), et une lettre d'elle au P. d'Alzon, 12 juin 1870 (EC 170).1. La date donnée est celle du cachet de la poste à Paris (P. Vailhé).
2. Peut-être Mlle Marie Amalric, dont le nom de tertiaire était: Soeur Jeanne-Marie de la Nativité, professe du 12 février 1856.
3. Isabelle de Mérignargues, l'une des premières Adoratrices, dont les cahiers nous donnent la règle et le directoire des Adoratrices, des éphémérides et des notes de sermons du P. d'Alzon aux Adoratrices (CC 3, 4). Nous avons aussi les lettres que lui adressa, de 1859 à 1866, Mlle Eulalie de Régis (DQ 38-96), et une lettre d'elle au P. d'Alzon, 12 juin 1870 (EC 170).