Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.174

1856|1857 COMBIE_JULIETTE

Voudrait-elle se considérer comme religieuse de l’Assomption, détachée en service extraordinaire?

Informations générales
  • T2-174
  • 773
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.174
  • Orig.ms. ACR, AM 192; D'A., T.D. 37, n. 82, p. 172.
Informations détaillées
  • 1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
    1 ARMEE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    2 VAILHE, SIMEON
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • [1856 ou 1857](1).
  • 1856|1857
  • Mademoiselle
    Mademoiselle Juliette Combié.
La lettre

Je m’aperçois que je ferais mieux d’envelopper ma lettre dans une demi-feuille; je remplis le dedans. Voici toute ma pensée sur vous. Voulez-vous que, dès ce moment, je vous considère comme Religieuse de l’Assomption détachée en service extraordinaire, à peu près comme les généraux ont auprès d’eux des officiers d’état-major? Vous ne serez employée ni à une chose ni à une autre, vous irez où l’on vous enverra. Voyez si vous vous en sentez la force, les inconvénients qui peuvent s’y trouver, les avantages aussi, les qualités qu’il vous faut avoir, les vertus qu’il vous faut acquérir, les répugnances qu’il vous faut surmonter. En un mot, voulez-vous étre mon aide de camp autant qu’une femme peut l’étre, dans les bonnes oeuvres dont je dois m’occuper? Et votre vie ainsi n’est-elle pas trop brisée?

Adieu, encore une fois.

Notes et post-scriptum
1. Cette lettre et les suivantes ont été datées de *1857* par le P. Vailhé. Dans le contexte des lettres de direction du P. d'Alzon à Juliette Combié, elles nous semblent être plutôt de 1856 ou début 1857. Avec la fondation des Adoratrices, le 31 mai 1857, l'âme inquiète de Juliette Combié semble avoir trouvé plus d'assise.