Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.175

1856|1857 COMBIE_JULIETTE

Quelque raboteuse ou machine qu’elle soit, il doit la polir comme un diamant à la gloire de Notre-Seigneur.

Informations générales
  • T2-175
  • 775
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.175
  • Orig.ms. ACR AM 194; D'A., T.D. 37, n. 84, pp. 173-174.
Informations détaillées
  • 1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
    1 DEFAUTS
    1 ESPRIT CHRETIEN
    1 HUMILITE
    1 MALADIES
    1 PENITENCES
    1 RENONCEMENT
    1 VERTU DE FORCE
    2 CHALVET, SAINTE-HELENE SOEUR
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • [1856 ou 1857].
  • 1856|1857
La lettre

Ma chère enfant,

J’ai été souffrant avant-hier soir, mais j’en connais la cause et j’espère venir à bout de me guérir peu à peu. Combien je voudrais, mon enfant, qu’au milieu de toutes vos courses l’esprit de Notre-Seigneur se reposât sur vous, et qu’en tout ce que vous faites de bonnes oeuvres on sentît une sainte imprégnée d’un esprit de charité, bien douce et bien humble! Je me permets de trouver quelquefois ma fille un peu raboteuse, et si vous saviez combien j’en souffre! Je m’en console en pensant que la matière la plus dure à polir est celle du diamant. Ah! quand donc le diamant qui s’appelle Soeur Thérèse-Juliette sera-t-il bien poli sur toutes ses faces? Ne soyez donc pas si machine, pour employer votre expression, et soyez un peu plus chrétienne humble, forte, se possédant elle-même sous l’oeil de Dieu. Sachez prier toujours et obtenir le succès par l’esprit de sacrifice, de foi et d’un très grand amour pour Notre-Seigneur.

Vous êtes un peu sévère pour Mme Sainte-Hélène. Dites-lui mille bonnes choses pour moi. Si, d’ici, je vous imposais quelques pénitences, quand je ne suis pas content de vous, cela vous ferait-il du bien? Je suis jaloux de votre perfection, mon enfant, et je veux y travailler de toutes mes forces.

Adieu et à bientôt.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum