Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.176

1856|1857 COMBIE_JULIETTE

Il faut revenir à ce que Dieu veut de nous en nous brisant.

Informations générales
  • T2-176
  • 776
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.176
  • Orig.ms. ACR, AM 195; D'A., T.D. 37, n. 85, p. 174.
Informations détaillées
  • 1 FATIGUE
    1 RENONCEMENT
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • [1856 ou 1857].
  • 1856|1857
La lettre

Ma chère enfant,

Je vous avoue qu’à mon tour je suis étonné, ou plutôt je le serais, si je ne connaissais pas ma fille. Faut-il que, moi aussi, je dise que j’avais cru trouver chez vous plus que je n’y trouve? Eh! non; à quoi cela servirait-il? Dieu nous brise. Il faut se laisser briser, mais en même temps revenir à ce qu’il veut de nous en nous brisant. Du reste, j’espère vous voir sous peu, et alors nous pourrons examiner bien des choses autrement que par lettres.

Je suis un peu fatigué, aujourd’hui; c’est pourquoi je suis court. Mais croyez bien, Juliette, que tout ce que je vous dis est profondément vrai.

Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D’ALZON.

Ah! mon enfant, vous faites bien un peu souffrir ceux qui vous aiment.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum