Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.183

9 jan 1857 [Paris, AUBERT Marie de la Croix ra

Sa lettre le rassure sur sa santé. -Le couvent de la Thuilerie se construit. -Commission à l’abbé de Cabrières.

Informations générales
  • T2-183
  • 781
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.183
  • Orig.ms. ACR, AL 314; D'A., T.D. 36, n. 1, p. 57.
Informations détaillées
  • 1 CELLULE
    1 COUVENT D'AUTEUIL
    1 JOIE
    1 PAUVRETE
    1 PENITENCES
    1 SANTE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 SALOMON
    2 SIBOUR, MARIE-DOMINIQUE
    3 AUTEUIL
    3 PARIS
  • A SOEUR MARIE DE LA CROIX AUBERT
  • AUBERT Marie de la Croix ra
  • le 9 janvier 1857].
  • 9 jan 1857
  • [Paris,
La lettre

Ma chère fille,

En attendant que Dieu dilate le coeur de tous les Assomptionnistes, votre petite lettre a tout à fait dilaté le mien. Je vous assure que ce m’est une grande joie de recevoir de vos nouvelles, et, quoique vous ne me disiez rien de votre santé, je conclus, de ce que vous pouvez écrire, que vous allez beaucoup mieux. N’allez pas vous détraquer de nouveau, je vous en conjure. La mort de l’archevêque de Paris nous plonge dans une profonde stupeur. Dieu nous avertit d’une manière terrible qu’il faut faire pénitence. Mettons-nous-y donc, selon ce qui est demandé de chacun de nous.

La Thuilerie se prépare tous les jours à recevoir ses futures habitantes. Ce sera un jour bien beau, presque trop beau. Je m’en console, en pensant au temple de Salomon. Quels trésors de sagesse vont être enfermés dans ces cellules, où pourtant règnera un peu de sainte pauvreté!

Adieu, ma chère fille. Veuillez me rappeler au souvenir de toutes vos Soeurs et croire à ma bien profonde affection.

E. D’ALZON.

9 janv. 57.

Voudriez-vous dire à M. de Cabrières que je m’estimerais heureux de recevoir quelquefois quelques miettes des tables qu’il sert si abondamment pour d’autres?

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum