Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.195

18 feb 1857 [Paris, GERMER_DURAND_EUGENE

Remerciement pour la proposition, prise par lui et quelques tertiaires, de continuer à leur compte le collège de Nîmes.

Informations générales
  • T2-195
  • 792
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.195
  • Orig.ms. ACR, AL 123; D'A., T.D. 34, n. 89; pp. 241-242.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 TIERS-ORDRE MASCULIN
    2 ALLEMAND, LOUIS
    2 ALZON, FAMILLE D'
    2 BARDONNENCHE, CYRILLE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • le] 18 fév[rier 18]57.
  • 18 feb 1857
  • [Paris,
La lettre

Mille fois merci, mon cher ami, de votre proposition! Merci pour vous et pour les autres tertiaires.(1) Essayez, et que Dieu bénisse cet effort suprême de chrétiens dévoués! Ah! si je puis quelque chose pour cela, croyez que je le ferai. Prions ensemble, et disposez de moi dans la mesure où vous le désirez et où je le pourrai. Prions encore une fois. Dites à M. de Cabrières que la lettre qu’il recevra par le même courrier était faite avant la réception de la vôtre.

Ah! que je vous aime tous dans votre courage! Que Dieu le rende fécond!

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le 16 février, Germer-Durand écrivait: "Il y a longtemps déjà que nous voulions vous écrire pour vous soumettre les projets que nous formons ici; car, après avoir pleuré comme morte notre chère Assomption, ous n'avons pu tourner nos regards vers un autre avenir sans chercher auparavant s'il n'y avait plus d'existence possible pour cette oeuvre, si vivante encore dans nos coeurs aussi bien que dans l'estime publique.
"L'unanimité de nos désirs nous en a donné l'espérance; et, après avoir tourné et retourné cette idée en tous sens, formé et défait mille projets, dressé et biffé maints budgets, -et surtout après avoir prié le bon Dieu- nous venons vous demander, MM. Allemand, Sauvage, Bardonnenche et moi, de permettre è vos tertiaires de continuer le pensionnat pour lequel vous avez fait tant de sacrifices, en vous déchargeant pour l'avenir de toute sollicitude matérielle et de toute responsabilité financière.
"Nous avons tout lieu de croire que votre famille, satisfaite de pouvoir vendre le pavillon avec une profondeur de 25 mètres sur l'avenue, consentirait volontiers à nous louer le reste de la maison pour continuer le collège.
"Si vous aviez la bonté de nous laisser pour directeur le cher abbé de Cabrières, nous sommes décidés à courir les chances de cette continuation."
Ce projet n'aura pas l'agrément de la famille d'Alzon ni celui de Mgr Plantier.