- T2-206
- 802
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.206
- Orig.ms. ACR, AL 125; D'A., T.D. 34, n. 91, pp. 242-243.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 FRERES CONVERS
1 ORPHELINS
1 PAQUES
1 VACANCES
2 ALZON, AUGUSTINE D'
2 CABRIERES, ANATOLE DE
2 JACQUEMONT, VICTOR
3 CLICHY-LA-GARENNE
3 NIMES - A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
- GERMER_DURAND_EUGENE
- le] lundi 2 mars [18]57.
- 2 mar 1857
- [Paris,
Mon cher ami,
Je comprends très fortement que vous profitiez des vacances de Pâques pour faire un peu de propagande, et je vous engage à voir si vous ne feriez pas bien de faire quelque réclame dans le Messager. Je partage tout à fait votre manière de voir sur les Frères convers(1); quant au capuchon de l’abbé de C[abrières], je ne sais que vous dire. Ma soeur aînée(2) donnerait beaucoup pour que Nîmes fût conservé. Maintenant que j’ai cédé Nîmes, on veut bien autre chose. Je pense donc qu’il n’y a pas à s’inquiéter trop de ma famille, et, d’autre part, pourvu que mon nom ne paraisse pas, je crois qu’on est disposé à laisser faire. Je vous donne ces renseignements en apparence contradictoires, mais très vrais pourtant(3).
Souvenez-vous qu’un point essentiel est de mettre de la vie parmi les élèves. Ce point obtenu, bien des petits défauts ne sont rien.
Adieu, et tout vôtre en Notre-Seigneur.
E. D’ALZON.
Il vous arrivera probablement, dans deux ou trois jours, un élève Jacquemont. Nous l’éloignons de Clichy; mais il n’a ni père ni mère, et sa situation me touche. Adieu.
E.D'ALZON2. Augustine d'Alzon.
3. Germer-Durand avait demandé, le 27 février, que la détermination de l'abbé de Cabrières "ne soit pas encore connue au dehors par la prise du capuchon". "En voici la principale raison, écrivait-il: Votre famille supposerait nécessairement que le collège de Nîmes reste entre les mains de l'Ordre; et dès lors pourrions-nous espérer qu'elle consentirait à nous louer la maison et se prêter ainsi à la continuation d'une oeuvre que (vous le savez) elle ne voit pas avec plaisir?".