Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.216

22 mar 1857 [Paris, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Echange de lettres à propos de l’abbé de Cabrières.

Informations générales
  • T2-216
  • 811
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.216
  • Orig.ms. ACR, AD 67; D'A., T.D. 22, n. 433, p. 82.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 MALADIES
    1 PATIENCE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] dimanche 22 mars [18]57.
  • 22 mar 1857
  • [Paris,
La lettre

Ma chère fille,

Je n’ai pu dire ni entendre la messe, tant je souffre des dents depuis hier. Votre lettre à l’abbé de C[abrières] est parfaite. Voici la sienne. Je ne puis, vous le voyez, accepter son idée(1). Recommandez-lui, s’il vous plaît, le secret. A Nîmes, le Fr. Hippolyte se plaint, vous le savez, qu’il parle trop. Adieu.

Demandez pour moi la patience septentrionale. Cette nuit, j’étais à bout de force.

Notes et post-scriptum
1. S'il est difficile de préciser l'objet de ce refus en toute assurance, il résulte des lettres, rarement datées, de l'abbé de Cabrières, que d'une part il était très attaché au P. d'Alzon, "qu'il ne ferait rien que *pour lui* exclusivement", -ce qui n'était pas suffisant pour devenir religieux, et que, d'autre part, tout en se dévouant à l'Assomption, il songeait davantage à une oeuvre de missionnaires diocésains: Mère M.-Eugénie n'était pas contre, ni le P. d'Alzon lui-même, lequel, cependant, ne pouvait accepter de faire seulement une oeuvre diocésaine, ou même une oeuvre religieuse à l'essai pour dix ans, comme le suggérait l'abbé de Cabrières. Si bien que le 30 avril, celui-ci renoncera à venir à l'Assomption comme religieux.