- T2-261
- 853
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.261
- Orig.ms. ACR, AM 176; D'A., T.D. 37, n.66, p. 155.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 DOUCEUR
1 HUMILITE
1 INTEMPERIES
1 SANTE
2 REGIS, EULALIE DE
2 ROUVIER, HELENE
2 SERRE, JEAN-BAPTISTE
2 SERRES, LOUIS-AMBROISE-GUSTAVE DE
3 NIMES - A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
- COMBIE_JULIETTE
- 15 juin [18]57.
- 15 jun 1857
- Lamalou,
La nuit dernière, nous avons eu un orage qui m’a fait beaucoup de mal et a détraqué mon mieux. Espérons que ce mieux reviendra. Aussi, je serai court, ma bien-aimée fille. Je suis content de vous. Ah! je vous en prie, de la douceur, de l’humilité. Soignez-vous; vos forces vous reviendront peu à peu. Si vous trouvez du temps pour les enfants que veut vous envoyer l’abbé Serre(1), prenez-les; autrement ne vous donnez pas cette nouvelle fatigue. Merci de vos prières. Votre affection m’est un très grand bien, dont je remercie Notre-Seigneur de toute mon âme. Pour que la poste ne garde pas trop vos lettres, il faut qu’elles partent de Nîmes par l’express de 3 heures; je les ai le lendemain matin, en m’éveillant. Croyez-vous que je ne sais pas encore si nous fermons ou si nous maintenons l’Assomption? N’en dites rien à âme qui vive, mais voilà la vérité.
Soutenez doucement Hélène(2) dans ses bonnes dispositions, mais ne la poussez pas. Il ne faut pourtant pas la faire aller malgré elle. Elle nous a si souvent échappé, au moment où nous pensions la tenir, que je ne voudrais pas avoir encore une fois fait une campagne inutile.
Adieu, ma chère fille. Tout à vous avec le coeur que vous savez.
E. D'ALZON.2. Hélène Rouvier.