Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.306

20 aug 1857 [Clichy, SAUGRAIN Hippolyte aa

Il n’est pas question qu’il quitte Nîmes dans l’immédiat. -Propositions pour le corps professoral. -Où en est la question des traitements? -Il ne comprend pas le silence de M. Durand.

Informations générales
  • T2-306
  • 892
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.306
  • Orig.ms. ACR, AK 3; D'A., T.D. 33, n. 13, p. 3.
Informations détaillées
  • 1 CELEBRATION DES SAINTS MYSTERES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 ENSEIGNEMENT DE L'HISTOIRE
    1 ENSEIGNEMENT RELIGIEUX
    1 INSTRUCTION RELIGIEUSE
    1 MAITRES
    1 SAINT-ESPRIT
    1 TRAITEMENTS
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 LEVY, MARIE-JOSEPH
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
    2 SAUVAGE, HENRI
    2 SAUVAGE, LEON
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 NIMES
  • AU FRERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • le] 20 août [18]57.
  • 20 aug 1857
  • [Clichy,
La lettre

Mon cher enfant,

Restez à Nîmes. Au fait, je serai enchanté de vous y voir quelque temps. Ne vous tracassez donc pas de ce côté. Je vous arriverai le 14 ou le 15 sept[embre], un peu plus tard peut-être, mais pas plus tard que le 20.

Mon opinion est que M. Bar[nouin] pourrait fort bien faire l’histoire en 2e, rhét[orique] et phil[osophie]. Je me charge de le surveiller. M. de C[abrières] pourrait prendre les premiers communiants et le cours supérieur d’instruction religieuse. Sans quoi, que fera-t-il? Avec cette combinaison, le professeur d’histoire est économisé, comme ici à Clichy. Je vais écrire à Barn[ouin] en ce sens. J’en écrirai de même à M. de Cab[rières]. A moins que je ne sois malade, je le dispenserai des instructions religieuses à la chapelle. Il faudra que tous paient de leur personne.

Où en est la question des traitements? Je crois que vous devez faire comprendre qu’on peut réduire certaines choses(1). Répétez sur tous les tons qu’en venant à Nîmes, j’y viens de la manière la plus sérieuse. J’ai, au moins je le crois, un très bon préfet de discipline. Ce ne sera pas le genre du Fr. M[arie]-J[oseph], mais ce sera un autre bon genre. Je vais m’occuper des professeurs à trouver.

Je crois vous avoir répondu sur tout. Adieu. Je vous embrasse et vous conjure de vous soigner.

J’avoue que je ne comprends pas le silence de M. Durand. Dites-lui que j’ai vu avec peine qu’il n’ait tenu aucun compte de la demande que je lui avais faite de mettre la messe du Saint-Esprit le mardi, au lieu du jeudi(2). Ce sont de ces riens, où je désire qu’on fasse ce que je dis, parce que j’ai mes raisons.

Adieu. Je vous embrasse.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Dans sa lettre du 22 août, le Fr. Saugrain cite le cas de M. Sauvage "qui a eu cette année un traitement de 2.500 francs, qui s'est fait avec les répétitions 2.600 francs, son fils Léon ayant une bourse entière, et son fils Henri étant pensionnaire à 300 francs [...] C'est en se faisant un tel traitement, ajoute le Fr Saugrain, que ces messieurs font leur tête".
2. Il s'agit de la messe de la rentrée scolaire, que le P. d'Alzon voudrait voir célébrer le mardi 20 et non le jeudi 22 octobre, le premier jour de la rentrée étant annoncé pour le lundi 19.