Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.308

23 aug 1857 Clichy, GERMER_DURAND_EUGENE

Directives par rapport aux actionnaires et par rapport au public. -Il s’occupe de trouver des professeurs à Paris.

Informations générales
  • T2-308
  • 894
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.308
  • Orig.ms. ACR, AL 132; D'A., T.D. 34, n. 98, pp. 246.247.
Informations détaillées
  • 1 ACHAT DE TERRAINS
    1 CIRCULAIRES
    1 COLERE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
    1 ENSEIGNEMENT DE L'HISTOIRE
    1 INTERETS
    1 MAITRES
    1 MEURTRE
    1 RESPONSABILITE
    1 SANTE
    1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
    1 SOUSCRIPTION
    2 BARAGNON, MAXIME
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 COUDERC, FELIX
    2 DASSAS, HENRI
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GERMER-DURAND, MADAME EUGENE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 NEGRIER, OSCAR DE
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
    2 SAUVAGE, LEON
    3 CHATEAU-LAFONT
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 SAINT-CYR-L'ECOLE
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • 23 août [18]57.
  • 23 aug 1857
  • Clichy,
La lettre

Cher ami,

Merci de tous vos détails. Puisque l’argent arrive lentement, je vais en faire venir d’ici, mais cela prend du temps et m’empêche d’arriver, comme quelques-uns le désirent.(1) Si Hippolyte et vous pouvez aller à Château- Lafont voir M. Baragnon qui me demande à cor et à cri, vous me feriez plaisir. Voici mes instructions:

1° Etablir qu’aucun religieux, sauf moi, restera à l’Assomption;

2° Que je ne veux d’aucune responsabilité financière;

3° Que je désire pouvoir un jour racheter au pair, avec les intérêts payés pour le passé;

4° Que les 15.000 francs d’intérêts me semblent bien lourds et qu’il vaudrait peut-être mieux se contenter des 210.000 francs.

Il n’y a pas de circulaire à faire, mais au bas du discours du petit abbé(2) vous pouvez mettre: « Le Père d’Alzon, dont la santé est rétablie, se mettra lui-même à la tête de la maison l’an prochain, avec le concours que veut bien lui continuer M. l’abbé de Cabrières ». Vous tournerez cela et le ferez plus ou moins long, mais ne parlez pas de souscription. Si l’abbé Bar[nouin] est incapable de professer l’histoire de seconde, rhét[orique] et philo[sophie], on demandera un échange avec l’abbé Dassas qui nous sera utile comme préfet de discipline. J’aurai quelqu’un pour l’histoire.

Je m’occupe de trouver des professeurs. Hier, j’ai couru Paris; je verrai encore demain. En ma qualité de votre directeur, laissez-moi vous gronder de vos impatiences. Méditez ce texte: Mansueti autem haereditabunt terram et habitabunt in multitudinem pacis(3). Remerciez M. Couderc de toute sa sympathie. Je ne réponds pas à Madame Durand, j’ai encore bien à écrire pour la maison. Adieu.

E. D’ALZON.

Je n’ai pas vu Sauvage(4). De Négrier a tué en duel un de ses camarades de Saint-Cyr.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
2. Le discours des prix de l'abbé de Cabrières. -Le départ des religieux avait été demandé par les actionnaires (*Lettre* 944, n. 4).1. Le 20 août, Germer-Durand écrivait: "Pour le moment, il n'y a en réalité que pour 120.000 francs de souscriptions [...]; on n'ira pas à Nîmes au delà de 150.000 francs. Mais avec les 80.000 francs que doit souscrire Mme la Supérieure, cela fera toujours de quoi commencer. Toutefois nous n'abandonnons pas l'idée d'acheter le tout".
2. Le discours des prix de l'abbé de Cabrières. -Le départ des religieux avait été demandé par les actionnaires (*Lettre* 944, n. 4).
4. M. Sauvage devait passer à Paris pour mettre à Saint-Cyr son fils, Léon.3. Ps 36,11.