Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.310

27 aug 1857 Clichy, SAUGRAIN Hippolyte aa

Directives à suivre auprès des actionnaires. -Communications à faire à l’abbé Berthomieu. -Il tâchera de procurer les 80.000 francs qui manquent encore.

Informations générales
  • T2-310
  • 897
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.310
  • Orig.ms. ACR, AK 5; D'A., T.D. 33, n. 15, p. 5.
Informations détaillées
  • 1 CIRCULAIRES
    1 RECONNAISSANCE
    1 RESPONSABILITE
    1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
    1 SOUSCRIPTION
    1 TRAITEMENTS
    2 BERTHOMIEU, JOSEPH-AUGUSTIN
    2 COUDERC, FELIX
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 SEGUR, GASTON DE
    2 TAILHAND, ADRIEN-ALBERT
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 PARIS, RUE DU BAC
  • AU FRERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • le 27 août [18]57.
  • 27 aug 1857
  • Clichy,
La lettre

Cher ami,

Je désirerais pouvoir aller à Nîmes, mais ma présence me semble très urgente ici pour trouver de l’argent. Si ces Messieurs n’ont pas tout ce qu’il leur faut, j’espère avoir 80.000 francs, mais je n’ai pas cette certitude. Je tiens énormément à ce que l’on ait de petites souscriptions et beaucoup. Je conjure ces Messieurs de faire ce qu’ils pourront pour cela. Dites à M. Couderc toute ma reconnaissance pour son zèle. Ecrivez à M. Berthomieu: 1° que l’adresse de Mgr de Ségur est rue du Bac, 120, et non 50; 2° que je le prie d’accepter mes pleins pouvoirs pour traiter avec ces Messieurs, avant mon arrivée, sur les bases que je vous ai indiquées, à vous ou à Durand. Je prie ces Messieurs de faire hardiment les réductions sur les traitements. Quant à la circulaire, que Durand la fasse, si elle est jugée indispensable. Pour moi, j’eusse préféré une note et un article du Messager, qu’on eût pu envoyer aux parents. Quand j’ai dit que j’arriverais à Nîmes pour le 15, je puis y être le 16 au plus tôt.

Je me résume. Pour les projets: je ne puis prendre pour le moment de responsabilité pécuniaire; je tâcherai de procurer les 80.000 francs, sans garantir d’aller jusque-là; j’ai besoin d’être quelques jours encore à Paris. Dites à M. Tailhand(1) tout mon désir de le voir, de m’entendre avec lui.

Adieu, cher ami. Tout à Vous.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. President général des Conférences de Saint-Vincent de Paul à Nîmes.