- T2-312
- 899
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.312
- Orig.ms. ACR, AK 7; D'A., T.D. 33, n. 17, p.6.
- 1 CIRCULAIRES
1 COLLEGE DE NIMES
1 CREANCES HYPOTHECAIRES
1 RESSOURCES FINANCIERES
1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
1 VENTES DE TERRAINS
2 ALZON, FAMILLE D'
2 BERTHOMIEU, JOSEPH-AUGUSTIN
2 DEVES, JUSTIN
2 GARBOULEAU
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
2 VERNIERES, JACQUES - AU FRERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
- SAUGRAIN Hippolyte aa
- le 29 août 1857](1).
- 29 aug 1857
- [Clichy,
Cher ami,
Est-ce que les négociations sont rompues avec ma famille?(2). Allez doucement pour la note et la circulaire. Ne vous avancez que sur l’avis de M. Berthomieu, et allons très doucement. Ne publiez rien sans l’approbation de M. Berthomieu. Adieu.
E. D’ALZON.
Samedi soir.
E.D'ALZON1. La date est donnée en fonction du jour de la semaine (*samedi* 29 août 1857) et de la réponse du Frère Saugrain.
2. "Je ne crois pas que tout soit rompu avec la famille", répond le Fr. Saugrain, le mardi matin" [1er septembre]. "Elle veut vendre purement et simplement. Ces Messieurs ont d'excellentes raisons pour ne vouloir qu'une obligation hypothécaire. Il y a donc discussion. Les fonds n'étant pas faits, ces Messieurs temporisent, afin d'avoir le temps pour ramasser l'argent; ils sont décidés, si on ne peut faire autrement à acheter. M. Garbouleau, ajoute le Fr. Saugrain, paraît un peu original".
Pour comprendre l'allusion, il faut savoir qu'aux négociateurs officiels de la première heure: M. Devès et l'abbé Berthomieu, la famille d'Alzon en a introduit deux autres "officieux": M. Garbouleau, précisément, et l'abbé Vernières; tous deux amis de la famille d'Alzon. L'abbé Vernières n'est autre que le directeur de Séminaire de l'abbé d'Alzon, lors de ses études ecclésiastiques à Montpellier. Le 20 septembre, M. Garbouleau, hommes d'affaires de la famille d'Alzon, enverra aux actionnaires une sommation d'en finir avant le 5 octobre; et c'est l'abbé Vernières, qui en rapprochant les points de vue, permettra à la tractation d'aboutir le 18 octobre.
2. "Je ne crois pas que tout soit rompu avec la famille", répond le Fr. Saugrain, le mardi matin" [1er septembre]. "Elle veut vendre purement et simplement. Ces Messieurs ont d'excellentes raisons pour ne vouloir qu'une obligation hypothécaire. Il y a donc discussion. Les fonds n'étant pas faits, ces Messieurs temporisent, afin d'avoir le temps pour ramasser l'argent; ils sont décidés, si on ne peut faire autrement à acheter. M. Garbouleau, ajoute le Fr. Saugrain, paraît un peu original".
Pour comprendre l'allusion, il faut savoir qu'aux négociateurs officiels de la première heure: M. Devès et l'abbé Berthomieu, la famille d'Alzon en a introduit deux autres "officieux": M. Garbouleau, précisément, et l'abbé Vernières; tous deux amis de la famille d'Alzon. L'abbé Vernières n'est autre que le directeur de Séminaire de l'abbé d'Alzon, lors de ses études ecclésiastiques à Montpellier. Le 20 septembre, M. Garbouleau, hommes d'affaires de la famille d'Alzon, enverra aux actionnaires une sommation d'en finir avant le 5 octobre; et c'est l'abbé Vernières, qui en rapprochant les points de vue, permettra à la tractation d'aboutir le 18 octobre.