- T2-313
- 901
- Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.313
- Cop.ms. de la destinataire; ACR, AO 11, n. 24; D'A., T.D. 39, n. 24, p. 213.
- 1 COLLEGE DE NIMES
1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
1 ECONOME DU COLLEGE
1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
1 SANTE
1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
3 NIMES
3 PARIS - A MADEMOISELLE JOSEPHINE FABRE
- FABRE_JOSEPHINE
- le 30 août 1857.
- 30 aug 1857
- Clichy,
Ma chère enfant,
Je ne suis pas très bien portant, en effet, ces jours-ci, mais je ne crois pas qu’il y ait rien de grave dans l’état de ma santé. Vous êtes bien bonne d’avoir pensé de me faire laisser le Fr. Hippolyte; mais, en pareille circonstance, je ne consentirai pas à le laisser à Nîmes: 1° parce que ces Messieurs doivent avoir leur économe, j’y tiens, et que [le] Frère Hippolyte ne peut pas l’être. 2° parce que l’oeuvre de l’Assomption passe avant tout et que sous ce rapport, le Frère Hippolyte est nécessaire à Paris. Vous ne comprenez pas, ma chère enfant, que, quand on veut faire une oeuvre, les questions de coeur ne sont rien et qu’il faut les sacrifier toutes à la gloire de Dieu. J’irai seul à Nîmes, jusqu’à ce que je puisse y ramener un certain nombre de religieux formés au noviciat. Merci de votre souvenir pour le 30 [août] et le 2 septembre(1).
Adieu, bien chère enfant. Tout à vous avec le plus paternel attachement en Notre-Seigneur.