Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.316

3 sep 1857 [Clichy, GERMER_DURAND_EUGENE

Prévisions pour le corps professoral et les avances d’argent. -Deux reproches. -Moyen de pression sur sa famille.

Informations générales
  • T2-316
  • 905
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.316
  • Orig.ms. ACR, AL 133; D'A., T.D. 34, n.99, p. 248.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 CONTRAT DE LOCATION
    1 DISCOURS DE DISTRIBUTION DES PRIX
    1 FOI
    1 MAITRES
    1 PATRONAGES
    1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
    1 SOUSCRIPTION
    2 ALZON, FAMILLE D'
    2 ARNAL
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 GOURJU, CLEMENT
    2 ROQUEPLANE, FRANCOIS
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 SAUVAGE, EUGENE-LOUIS
    3 MARSEILLE
    3 MONTPELLIER
  • A MONSIEUR EUGENE GERMER-DURAND
  • GERMER_DURAND_EUGENE
  • le] 3 sept[embre 18]57.
  • 3 sep 1857
  • [Clichy,
La lettre

Cher ami,

Je crois avoir le professeur de seconde; le professeur de physique me fait défaut; le professeur de quatrième est trouvé: c’est un jeune homme de vingt- cinq [ans], ancien séminariste, qui a été reçu bachelier avec la note excellent, garanti par Gourju. Il se prépare à la licence. Je vais sortir pour chercher un professeur de physique. Je maintiens Barnouin au poste que je lui ai donné. Sauvage a dû me comprendre cette fois. Il devait revenir lundi dernier; aujourd’hui, jeudi, il n’a pas reparu. Je savais d’avance la suprême incapacité d’Arnal. Le préfet de discipline sur lequel je comptais me laisse en plan.

Je vous renvoie la liste(1). C’est Roqueplane qui a dû parler au Fr. Hippolyte; il fera l’affaire. L’argent que je trouverai ne viendra pas par souscription. Je suis d’avis d’envoyer quelqu’un à Marseille; je soupçonne qu’après ses bavardages, Sauvage est embarrassé pour y aller. Evidemment l’avenir, c’est l’incertain; mais si l’on n’y a pas foi, cet incertain, c’est l’insuccès; si l’on y a foi, c’est le triomphe, avec la grâce de Dieu.

Permettez-moi deux reproches. Je vous conjure, à Montpellier, d’avancer de 48 heures la rentrée; vous ne tenez aucun compte de ma demande. Je vous prie de faire mettre une note au bas du discours de M. de Cabrières; vous ne la faites pas mettre(2). Il paraît que mes recommandations ont perdu de leur poids. Je désire qu’elles recouvrent celui qu’elles avaient jadis.

Si ma famille met des bâtons dans les roues, qu’on lui demande de louer pour un an et qu’on bâtisse pour 100.000 francs au patronage. On aura quelque chose de plus beau et meilleur marché que l’Assomption. Proposez cette idée.

Adieu. A dix jours d’ici.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. La liste des actionnaires, envoyée de Nîmes au P. d'Alzon.
2. Le 31 août, le Fr. Saugrain écrivait au P. d'Alzon: "Je vous ai envoyé hier le discours [de M. de Cabrières]. Demain, je vous enverrai la feuille de conditions, qui remplacera très bien la circulaire, avec une phrase explicative".