Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.319

8 sep 1857 [Clichy, COMBIE_JULIETTE

Elle doit demeurer sur ses gardes par rapport à certaines personnes.

Informations générales
  • T2-319
  • 908
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.319
  • Orig.ms. ACR, AM 186; D'A., T.D. 37, n.76, p. 168.
Informations détaillées
  • 1 ORPHELINS
    2 ATTENOUX, MADAME
    2 ATTENOUX, MESDEMOISELLES
    2 DEPLACE, CHARLES
    2 MARIE-LOUIS, CARME
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • le] 8 sept[embre 18]57.
  • 8 sep 1857
  • [Clichy,
La lettre

Ma chère enfant,

Il m’est impossible de ne pas voir Mme A[attenoux] poursuivant son plan et ma chère fille finissant par tomber dans le piège. Mon amitié vous doit cet avis. Croyez-vous que, si j’avais voulu, je n’aurais pas eu les entrées du P. M[arie]-L[ouis] et de l’abbé Deplace? Je me suis tenu en dehors et je m’en applaudis. Il ne faut pas, pour faire le bien, se compromettre inutilement. Pour vous, vous ne vous compromettrez pas, mais je vous conjure de voir que l’on se moque de vous, avec toute la petitesse possible, non pas les filles, mais la mère. Vous comprenez si je puis accepter cela! Je ne crois même pas que votre humilité doive l’accepter. Maintenant, comment vous débarrasserez- vous de personnes aussi gluantes? C’est ce que je vous engage de faire très doucement, mais nous en parlerons à mon retour.

Mon projet est d’être à Nîmes le 15. Si ce jour-là vous êtes, de 5 h. à 6, chez vos orphelines, j’irai vous y voir, à moins d’une impossibilité que vous me pardonneriez.

Adieu, mon enfant. Tout vôtre, avec une grande joie de vous revoir.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum