Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.323

21 sep 1857 Lamalou par Bédarieux (Hérault) MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Nouvelles de sa santé, à son arrivée à Lamalou, après être passé par Lavagnac. -On évite de majorer le prix du collège pour qu’il puisse le racheter. -Nouvelles diverses.

Informations générales
  • T2-323
  • 913
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.323
  • Orig.ms. ACR, AD 82; D'A., T.D. 22, n. 451, pp. 99-100.
Informations détaillées
  • 1 ACHAT DE TERRAINS
    1 CELEBRATION DES SAINTS MYSTERES
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DEFICITS
    1 GUERISON
    1 JEUNE CORPOREL
    1 MALADIES
    1 OFFICE DIVIN
    1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VOCATION RELIGIEUSE
    2 COUDERC, FELIX
    2 KOMAR, DE
    2 KOMAR, LOUISE-EUGENIE DE
    2 SAINT-JULIEN, MARIE-GONZAGUE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 LAVAGNAC
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 21 sept[embre 18]57.
  • 21 sep 1857
  • Lamalou par Bédarieux (Hérault)
La lettre

J’arrive, il y a deux heures, ma chère fille. Vous n’aurez que quelques lignes de moi. J’ai eu de très mauvais jours à Lavagnac. Hier, dimanche, je n’ai pu dire ni la messe, ni mon office; aujourd’hui je ne suis pas mal. Je tiens à me ménager. On m’a très bien reçu à Lavagnac. Ainsi ne faites pas de jugement sur la cause de mon malaise. Je suis même étonné qu’ayant été si bien sous tant de rapports, j’aie tant souffert de mes pauvres nerfs.

La perte totale de la maison de Nîmes n’ira pas à 300.000 francs, et elle est basée sur l’hypothèse que la maison ne serait vendue que 350.000 francs. Or tous ces Messieurs, notaires, négociants, répètent qu’elle vaut beaucoup plus; mais on tient à ce que je puisse la racheter un jour.

Deux heures avant de quitter Nîmes, un Monsieur, qui vient de faire une fortune énorme et qui voudrait être député, m’a fait des offres très belles, je l’ai renvoyé à M. Couderc. Cet individu risquerait volontiers de l’argent pour acquérir une position parmi les catholiques.

Deux mots sur Nathalie(1). Je ne lui écris pas, mais je pense que, puisque son père est si à cheval sur sa santé, elle pourrait le menacer de se mettre à jeûner, s’il ne lui permet pas de prendre le bonnet. On peut tourner contre lui ses propres armes.

Mille choses à vos Soeurs.

Je trouve ici une personne qui était toute déhanchée, il y a trois mois; elle revient par reconnaissance. Lamalou l’a remise entièrement sur ses deux jambes. J’attends une lettre de Soeur M.-Gonz[ague].

Adieu, ma chère fille. Veuillez croire que c’est avec le meilleur goût que je suis votre père.

E. D ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Nathalie de Komar.