Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.327

27 sep 1857 Lamalou, COMBIE_JULIETTE

Nouvelles de sa santé. -Affaire de famille. -Les dévotes ont les défauts de leur caractère. -Pluies torrentielles.

Informations générales
  • T2-327
  • 916
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.327
  • Orig.ms. ACR, AM 187; D'A., T.D. 37, n. 77, p. 169.
Informations détaillées
  • 1 COLERE
    1 DEVOTION
    1 INTEMPERIES
    1 MALADIES
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 ATTENOUX
    2 ATTENOUX, BERTHE
    2 ATTENOUX, MADAME
    2 CELANIE, MADEMOISELLE
    2 CHALVET, SAINTE-HELENE SOEUR
    2 COMBIE, MARIE-CATHERINE
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 SETE
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • 27 sept[embre 18]57.
  • 27 sep 1857
  • Lamalou,
La lettre

Ma chère enfant,

Je commençais à être inquiet sur votre compte, et même je me fâchais un peu contre vous de votre long silence. Il me semblait que quelques lignes ne pouvaient vous coûter beaucoup. Voyez comme je suis exigeant! J’ai été un peu souffrant chez mes parents, quoique les deux journées que j’y ai passées fussent superbes. C’était le changement de temps qui se préparait.

L’idée de prendre Mlle Célanie ne me paraît pas si mauvaise, nous la mûrirons. Je vois Berthe arriver aux fins de sa mère, si son frère ne brusque pas par quelque coup énergique. Au moins vous aurez été prévenue. Comment, si vous n’avez personne à Nîmes, ne jetez-vous pas les yeux sur Cette? Enfin, c’est affaire de ce pauvre garçon. Mais prenez-y garde on le tient. Cet hiver, on le compromettra.

Ce que vous écrit Louise(1) serait vrai pour d’autres que pour vous. Aussi n’en tenez aucun compte. Seulement, ma chère fille a tort de tant se récrier contre les dévotes; elle l’est bien quelque peu. Les dévotes ont les défauts de leur caractère, et chacune a son caractère. On vous remettra sous l’obéissance, soyez-en sûre, car la vie s’avance et nous ne devons pas perdre le temps.

Adieu, mon enfant. Dévouez-vous à Notre-Seigneur et à la prière, malgré toutes vos préoccupations. Tout vôtre, avec la plus tendre affection en Notre-Seigneur.

E. D’ALZON.

Nous avons ici des pluies torrentielles, qui ont fait crouler des maisons. Dans un village voisin deux personnes ont péri. J’ai écrit à Paris pour la visite de Louise à Mme Sainte-Hélène.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Louise sa soeur; en religion Soeur M.-Catherine.