Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.332

4 oct 1857 [Lamalou, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

La question des religieuses pour le collège. -A Lamalou, sa santé s’est améliorée. -Il fera son profit de ce que lui écrivent des parents d’élèves. -Il la remercie de participer aux souscriptions.

Informations générales
  • T2-332
  • 922
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.332
  • Orig.ms. ACR, AD 85; D'A., T.D. 22, n. 454, pp. 102-103.
Informations détaillées
  • 1 ACTIONS
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 INFIRMERIE
    1 PARENTS D'ELEVES
    1 RECONNAISSANCE
    1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
    1 SANTE
    1 SOUSCRIPTION
    2 ALZON, HENRI D'
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 BROSSARD, MARIE-VERONIQUE
    2 ERNALSTEIN, MARIE-GERARD
    2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
    2 PATY, MARIE-CAROLINE DE
    2 SAINT-JULIEN, MARIE-GONZAGUE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 MANS, LE
    3 NIMES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] dimanche [4 octobre 1857].
  • 4 oct 1857
  • [Lamalou,
La lettre

Ma chère fille,

Merci d’avoir écrit à l’évêque du Mans(1). S’il ne peut nous fournir des sujets(2), serait-il possible d’avoir pour le jour une Soeur, dans le genre de Soeur M.-Véronique, ou Soeur M.-Gérard, pour l’infirmerie. Avec cela je pourrais peut-être tout arranger(3).

Je quitte après-demain matin Lamalou, avec l’espérance d’une amélioration. J’en vois de si étonnantes autour de moi que je ne me rends pas compte du motif qui empêcherait l’amélioration de ma santé. Je mène ici, il est vrai, la vie d’huître. Quand je serai soumis à un autre régime, peut-être les choses n’iront-elles pas si bien.

Je recueille des détails sur la maison de Nîmes, dont je ferai mon profit. Ce ne sont pas mes parents qui m’écrivent, j’ignore absolument leur décision. Je crois voir chez les parents des élèves, sous certains mécontentements, un amour sincère de la maison et une force de vie assez grande pour tenir contre une foule d’obstacles, pour peu qu’on veuille bien relever.

J’ai oublié, dans ma dernière lettre, de vous prier de remercier les Soeurs du Conseil(4). C’est bien mal à moi, mais je m’accoutume à toutes vos bontés, avec une aisance qui vous prouve aussi quelles sont mes dispositions d’être tout vôtre.

Adieu, ma fille. Je vais prier pour vous.

E. D’ALZON.

J’écrirai demain à Soeur M.-Gonzague. Veuillez me dire toujours ce que lui fait mon action. Je crois devoir la prendre très au sérieux. Lisez la lettre à Soeur M.-Car[oline]. Je puis me tromper, mais ma conviction est en cette occasion très catégorique.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Mgr. Nanquette.
2. Des religieuses pour le collège.
3. Le 6 octobre, Mère M.-Eugénie donne un accord de principe pour Soeur M.-Gérard, tout en demandant de chercher encore.
4. Mère M.-Eugénie avait informé, le 27 septembre, le P. d'Alzon que, devant l'ultimatum des hommes d'affaires de la famille d'Alzon d'en terminer pour le 5 octobre, elle avait pris en son Conseil l'engagement de signer pour 60 actions, de 500 francs chacune, à la condition d'être couverte pour cette somme de 30.000 francs par les souscriptions des anciens élèves, qui lui seraient versées directement en l'espace d'un an.