Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.336

9 oct 1857 Lavagnac, COMBIE_JULIETTE

Les affaires de l’Assomption. -Il prie pour son beau-frère malade. -Directives spirituelles.

Informations générales
  • T2-336
  • 926
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.336
  • Orig.ms. ACR, AM 189; D'A., T.D. 37, n.79, pp. 170-171.
Informations détaillées
  • 1 CHARITE BASE DE LA CHASTETE
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DEVOTIONS
    1 FATIGUE
    1 HUMILITE
    1 PETITES PROTESTANTES
    1 REPOS
    1 VIE DE PRIERE
    2 CHALVET, SAINTE-HELENE SOEUR
    2 DOUMET, EMILE-SENIOR
    3 BESANCON
    3 NIMES
  • A MADEMOISELLE JULIETTE COMBIE
  • COMBIE_JULIETTE
  • 9 oct[obre 18]57.
  • 9 oct 1857
  • Lavagnac,
La lettre

Fais-je bien de vous écrire, mon enfant? Je n’en sais rien; je suis un peu fatigué et peut-être, serait-il meilleur de me reposer. Cependant, quelque chose me dit que vous avez besoin de reprendre du coeur et qu’il est bon que je vous en donne.

On vous a peut-être dit les nouvelles péripéties de l’affaire de l’Assomption. Il y a quatre jours, tout était de nouveau embrouillé. J’attends ici en patience qu’il plaise à Dieu d’arranger toutes choses. Je prierai de bien bon coeur pour Monsieur votre beau-frère(1), comme pour tous ceux qui vous intéressent, mon enfant.

Vous allez avoir un peu de repos. Profitez-en, ma fille, pour vous tourner du côté de Notre-Seigneur. Devenez un peu fervente, croyez-moi. Cela coûte, mais on en vient à bout. Je suis peiné de voir que vos exercices de piété aient été ainsi négligés. Ce n’est réellement pas bien, et je me propose de vous en punir quand je serai à Nîmes.

J’espère que Mme Sainte-Hélène a trouvé en arrivant ma lettre. Dites-lui mille choses, en attendant que j’aie le plaisir de la revoir. Je ne suis pas le directeur des Soeurs de Besançon(2), mais je le suis de Mlle Combié, et je trouve que je réussis bien peu à lui donner l’esprit d’humilité, d’obéissance et de prière. Je ne parle pas de l’esprit de charité, puisqu’elle s’en reconnaît elle-même totalement dépourvue, sans que pour cela elle fasse beaucoup d’efforts pour l’acquérir.

Adieu, ma fille. Je crois que je fais bien de m’arrêter. Je ne puis vous dire avec quelle affection je suis tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. M. Doumet.
2. Soeurs de Charité, dites de Besançon, qui avaient pris en charge l'orphelinat des petites protestantes.