Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.367

17 nov 1857 Nîmes PICARD François aa

A propos des ordinands et des religieux du noviciat. -Directives spirituelles. -Ministère restreint.

Informations générales
  • T2-367
  • 955
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.367
  • Orig.ms. ACR, AE 29; D'A., T.D. 25, n. 30, pp. 31-32.
Informations détaillées
  • 1 AUSTERITE
    1 DISCIPLINE INSTRUMENT
    1 HUMILITE
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 ORDINATIONS
    1 PENITENCES
    1 PREDICATION
    2 CHAINE, VINCENT
    2 DAUDE DE LAVALETTE, HENRI
    2 LOYSON, HYACINTHE
    2 LOYSON, THEODORE
    2 MAUVIEL, PROSPER
    2 MORLOT, FRANCOIS-NICOLAS
    2 NARBONNE, AIMERY DE
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 RABIER, CHARLES
    3 PARIS
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • le 17 nov[embre] 1857.
  • 17 nov 1857
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Mon cher ami,

Les dimissoires que Daudé ou Narbonne a dû vous porter rendent inutiles vos réclamations(1). Il y a eu un tort de ma part, ç’a été de ne pas lire les exeat signés par Monseigneur. Il m’a accordé tout ce que je lui avais demandé; mais puisque je vous l’avais écrit, vous pouviez supposer qu’il y avait seulement quelque erreur de secrétariat, et pas autre chose. Vous avez déjà la réponse pour le Fr. Charles. Gardez jusqu’à nouvel ordre le Fr. Vincent. Souvenez-vous de la commission pour l’abbé Loyson(2), et voyant que vous aussi vous oubliez, soyez indulgent pour ceux qui oublient. Traitez très rondement le P. Prosper et surtout inculquez-lui l’humilité.

Prenez la discipline d’usage, mais seulement cinq coups et pas forts chaque fois(3). C’est surtout l’impression d’humiliation que vous devez chercher. Laissez toute autre austérité. Soyez exact pour toute pénitence qui n’altère pas votre santé. Tenez-vous surtout en présence de Dieu. Laissez tomber les mauvaises pensées; cela n’est rien, si vous les évitez sans préoccupation. Ne faites pas de prédication aux enfants de Marie, mais faites quelques petites conférences à vos Frères. A mesure que le nombre augmentera, vous vous y habituerez et vous pourrez ainsi vous exercer à un genre de ministère, qui ne sera jamais la grande prédication, mais qui sera aussi fructueuse.

Adieu. Je vous embrasse et vous bénis.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le P. Picard aurait voulu des lettres dimissoriales *a quocumque episcopo*, ou bien un *exeat* pur et simple, afin de n'avoir pas à passer nécessairement par l'archevêque de Paris, "qui, devant accepter nos deux frères comme sujets, ne consentirait peut-être pas à les faire avancer sans examen". (Lettre du 14 novembre).1. Le P. Picard aurait voulu des lettres dimissoriales *a quocumque episcopo*, ou bien un *exeat* pur et simple, afin de n'avoir pas à passer nécessairement par l'archevêque de Paris, "qui, devant accepter nos deux frères comme sujets, ne consentirait peut-être pas à les faire avancer sans examen". (Lettre du 14 novembre).
2. L'abbé Charles Loyson, frère du P. Ceslas Loyson, o.p., retenu pour un retraite à Nim^es.
3. Réponse à une demande précise du P. Picard en matière d'austérité.