Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.368

20 nov 1857 Nîmes PICARD François aa

A propos des ordinands. -L’indult de Napoléon III oblige dans les paroisses et les diocèses. -Le Fr. Charles et le P. Prosper.

Informations générales
  • T2-368
  • 956
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.368
  • Orig.ms. ACR, AE 30; D'A., T.D. 25, n. 31, pp. 32-33.
Informations détaillées
  • 1 ACTES PONTIFICAUX
    1 COLERE
    1 DEPENSES
    1 EXAMEN DES JEUNES PRETRES
    1 MALADIES
    1 ORDINATIONS
    1 ORDRES MINEURS
    1 PATIENCE
    1 SOUS-DIACONAT
    1 TONSURE
    1 VICAIRE GENERAL
    1 VOYAGES
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 MAUVIEL, PROSPER
    2 MORLOT, FRANCOIS-NICOLAS
    2 NAPOLEON III
    2 RABIER, CHARLES
    3 NIMES
    3 PARIS
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • le 20 nov[embre] 1857.
  • 20 nov 1857
  • Nîmes
  • Evêché de Nîmes
  • Mon Rd Père
    Le Père Picard
    n° 1, Avenue Eymès
    Auteuil près Paris.
La lettre

Mon cher enfant,

J’ai une petite tentation d’impatience contre vous, et je viens vous la confesser(1). Qui vous a jamais dit que l’on eût besoin d’extra tempora et de dispenses d’interstices pour la tonsure et les moindres? Quand même on les conférerait avec le sous-diaconat, comme je l’ai vu faire pour les moindres, ne faudrait-il pas ensuite les interstices pour les autres ordres? Est-ce que vous voulez faire faire les ordinations hors Paris? Cela coûtera de l’argent pour le voyage, et à Paris quel évêque ordonnera sans la permission de l’archevêque? Vous ne me parlez pas des examens. Je me charge, si l’on fait des difficultés, d’affirmer que j’ai suffisamment examiné pour le sous-diaconat ce qui est vrai, et je signerai comme grand vicaire de Nîmes. Je ne veux pas faire les demandes d’extra tempora comme grand vicaire, parce qu’il faudrait faire passer les demandes par l’agent diocésain, et je ne veux pas qu’il y ait des tripotages.

L’empereur a obtenu, non pas qu’on pût, mais qu’on dût prononcer son nom dans les diocèses et les paroisses(2). Je ne crois pas que cela nous regarde. J’ai le bref, et le P. Galabert l’a fort mal compris. J’ai déjà approuvé pour [le] Fr. Charles, mais vos lettres ne sont pas toujours mises exactement à l’heure de la poste, et elles éprouvent du retard. Je suis ravi que le P. Prosper vous exerce à la patience.

Je vais beaucoup mieux de la tête, mais le côté se prend très souvent. Il me semble que je traîne ma jambe droite. Adieu.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
2. Au cours de la messe. (*Lettre* 948, note 3).1. Le P. Picard avait fait une instance sur sa remarque, dans sa lettre du 18 novembre, dont il s'excusera le 22, en précisant sa pensée.
2. Au cours de la messe. (*Lettre* 948, note 3).