Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.369

20 nov 1857 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

L’aménagement du terrain du pensionnat. -La question de la supérieure. – Les bâtisses et préparations de bâtisses.

Informations générales
  • T2-369
  • 957
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.369
  • Orig.ms. ACR, AD 1119; D'A., T.D. 22, n. 467, pp. 118-119.
Informations détaillées
  • 1 DEPENSES
    1 JARDINS
    1 LEGUMES
    1 MALADIES
    1 NEUVAINE DE MESSES
    1 PENSIONNATS
    1 PLANTES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 PROPRIETES FONCIERES
    1 SUPERIEURE
    2 GOUY, MARIE DU SAINT-SACREMENT DE
    2 HAY, MARIE-BERNARD
    2 HOWLY, MARIE-WALBURGE
    3 SEDAN
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • vers le 20 novembre 1857] (1).
  • 20 nov 1857
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

Lundi ou mardi vous recevrez le calque du plan du jardin. Il est entendu qu’on ne fera que les plantations d’arbres verts le long des murs, la seule d’arbres, la haie(2) du côté du levant qui vous séparera du champ du voisin. Le reste sera différé, parce que cela presse moins. Voulez-vous les arbres fruitiers? Voulez-vous un jardin potager? Voulez-vous faire clore du côté du sud? Tout le monde dit que les plantations seront compromises, si l’on ne clôt pas de ce côté. Ce sera le côté le plus coûteux, je dois vous en prévenir.

Soeur M.-Walburge m’avait à plusieurs reprises témoigné la crainte que Soeur M.-Bernard ne vînt pas. Ce matin, en lui portant le thé que vous lui envoyez, je lui ai dit un mot de la possibilité qu’elle ne vînt pas. Elle m’a dit tout simplement qu’elle serait bien aise de savoir à quoi s’en tenir; que si Soeur M.-B[ernard] était nécessaire, elle n’insisterait pas; qu’elle préférerait n’être pas supérieure, mais qu’elle voudrait pour le bien de la communauté savoir à quoi s’en tenir, parce qu’elle avait laissé certaines choses en suspens pour que Soeur M.-B[ernard] les décidât. Je l’ai engagée à vous écrire.

Evidemment cette bonne fille est peu propre à être supérieure, quoique la plus aimable personne qu’on puisse rencontrer. Permettez-moi donc de vous dire: Si vous laissez Soeur M.-B[ernard] à Sedan, nous donnerez-vous Soeur Marie du Saint-Sacrement? Si vous ne donnez personne, ne prévoyez-vous pas quelques ennuis avec les bâtisses et préparations de bâtisses? Croyez-vous bon de différer de bâtir? Faut-il s’arranger avec les propriétaires des maisons occupées par vos filles et qui seront difficiles, si vous attendez au dernier moment?

Adieu, ma fille. Je suis un peu souffrant de mes dents, je vous laisse. Tout vôtre.

E. D’ALZON.

Le 1er déc[embre], je commence une neuvaine pour moi. Voulez-vous vous y joindre?

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Mère M.-Eugénie fait allusion à cette lettre le mardi 24 novembre.
2. Lecture peu sûre pour les 4-5 mots qui précèdent.