Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.395

26 jan 1858 Nîmes. MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

A propos d’une novice et de sa mère. -Nouvelles diverses. -Changement de supérieure au prieuré de Nîmes.

Informations générales
  • T2-395
  • 983
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.395
  • Orig.ms. ACR, AD 104; D'A., T.D. 22, n. 477, pp. 127-128.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE NIMES
    1 MALADIES
    1 PREFET DES ETUDES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 SOINS AUX MALADES
    1 SUPERIEURE
    1 SURVEILLANTS
    2 BOLZE, MADAME SIMEON
    2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 CHAUVAT, MARIE-GENEVIEVE
    2 CLAIRE, MADEMOISELLE
    2 COURCY, MARIE-GABRIELLE DE
    2 HOWLY, MARIE-WALBURGE
    2 KOMAR, LOUISE-EUGENIE DE
    2 MALBOSC, EUGENE DE
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    2 MAUVIEL, PROSPER
    2 MILLERET, EMMANUEL
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 PLEINDOUX, AUGUSTIN
    2 SHAW, MARIE-WILFRID
    3 ANGLETERRE
    3 AVIGNON
    3 LYON
    3 PARIS
    3 RICHMOND, ANGLETERRE
    3 TOULOUSE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 26 janvier 1858.
  • 26 jan 1858
  • Nîmes.
  • Evêché de Nîmes
La lettre

La grippe me tient et m’a ôté le courage d’écrire, ma chère fille. Je tiens cependant à vous dire:

1° Que Mme Bolze part demain matin; peut-être s’arrêtera-t-elle à Lyon;

2° Que je lui ai signifié que jamais je ne permettrai à Louise de se faire soigner chez elle(1);

3° Que je n’avais pas de permission à donner, mais que si on me consultait, je conseillerais de ne permettre à Louise de venir que quand le chirurgien de Paris le permettrait; -M. Pleindoux nous a joué un mauvais tour.

4° Que, pour tout dire, elle écrasait un peu Louise, qui, à coup sûr, préfère être un peu loin.

Mille fois merci, et encore mille fois merci de nous débarrasser de ce pauvre P. Mauviel(2). Que je vous plains de vos misères avec Soeur M.-Wil[frid] et Soeur M.-Gab[rielle]! Mais qu’est-ce que c’est auprès d’un surveillant, qui provoque les enfants et qui a dû partir aujourd’hui? Merci de ce que vous me dites de votre neveu(3). Je vois que vous croyez que tout ce qui vous touche me touche. J’écrirai à Avignon(4). Claire m’a appris que Nathalie était partie. Pauvre enfant! Soeur M.-Geneviève va énormément mieux. J’espère l’avoir saisie. Il y aura à prendre garde de ne l’avoir trop prise. N’avez-vous pas eu l’idée de passer par Toulouse, pour que Soeur Fr[ançoise]-Eug[énie] pût embrasser son frère?(5)

L’évêque a très bien pris le changement de supérieure. M. de Cabrières s’en console, dans l’espoir d’être directeur général des études des Assomptiades. Soeur M.-Walb[urge] me parut un peu triste, le premier jour. Depuis, j’ai eu une très sainte conversation avec elle. Elle est réellement très vertueuse, mais peu supérieure.

Adieu, ma fille. On m’attend. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
4. Pour l'oeuvre de Saint François de Sales (cf. Lettre du Fr. Saugrain au P. d'Alzon, du 27 janvier).1. Louise, fille de Mme Bolze, novice sous le nom de Sr. M.-Gertrude.
2. Le P. Prosper Mauviel, envoyé à Richmond en Angleterre.
3. Son petit neveu Emmanuel, malade.
4. Pour l'oeuvre de Saint François de Sales (cf. Lettre du Fr. Saugrain au P. d'Alzon, du 27 janvier).
5. Mère M.-Eugénie devait conduire à Nîmes, comme nouvelle supérieure du prieuré, Sr Françoise-Eugénie de Malbosc, qui avait un frère prêtre malade à Toulouse.