Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.402

17 feb 1858 Nîmes. SAUGRAIN Hippolyte aa

A défaut de Paris, il peut s’adresser à Versailles ou au Mans pour son ordination. -Nouvelles diverses.

Informations générales
  • T2-402
  • 989
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.402
  • Orig.ms. ACR, AK 19; D'A., T.D. 33, n.29, pp. 13-14.
Informations détaillées
  • 1 ACQUEREUR LEGAL DE L'IMMEUBLE DE L'ASSOMPTION
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 MALADIES
    1 ORDINATIONS
    1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
    1 SOUS-DIACONAT
    1 VOYAGES
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 LOYSON, THEODORE
    2 MABILE, JEAN-PIERRE
    2 MAUVIEL, PROSPER
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 MORLOT, FRANCOIS-NICOLAS
    2 PERNET, ETIENNE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 RABIER, CHARLES
    2 SEGUR, ANATOLE DE
    2 SOULAS, ANDRE
    3 MANS, LE
    3 MONTAUBAN
    3 PARIS
    3 SAINT-CLAUDE
    3 VERSAILLES
  • AU FRERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • le mercredi des cendres [17 février] 1858.
  • 17 feb 1858
  • Nîmes.
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Cher ami,

Monseigneur préfère donner des dimissoires pour le Mans, uniquement pour n’avoir pas la peine d’écrire à Paris. Dans ce cas, ne vaut-il pas tout autant attendre l’arrivée de l’évêque de Versailles qui ne peut tarder?(1) Je le connais très particulièrement, et il fera sans la moindre difficulté ce que nous lui demanderons, surtout si vous n’avez pas les extra tempora. Vous pouvez toujours, vous et Pernet, prendre le sous-diaconat à Paris. Si l’archevêque le refuse, voyez si le voyage du Mans ne sera pas trop cher. Vous aurez demain ou après[-demain] les dimissoires.

Ici, Saint-Fr[ançois] de Sales ne va pas. La maison se remonte(2). Il nous faudrait un très bon professeur de seconde. Je suis assez souffrant, ces jours-ci. Je n’écris pas au P. Picard. Si le P. Mauviel reste à Montauban, laissez-l’y. Allez doucement avec le Fr. Charles et priez pour moi. Adieu.

E. D’ALZON.

N’oubliez pas les religieuses de M. Soulas auprès de Mgr. de Ségur. Pourquoi la supérieure n’arrive-t-elle pas?

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
2. Le P. d'Alzon dans ses lettres ne fait pas allusion à l'acte qui va mettre fin à la crise financière du collège. Rappelons que le comité des actionnaires avait fixé au 22 février le transfert légal de propriété. Germer-Durand, membre du comité, se porta acquéreur légal de l'immeuble de l'Assomption, à ce jour, pour la somme de 325.000 francs (copie de l'acte de vente, DK 232). Cette situation devait durer jusqu'en 1877, date à laquelle l'Assomption redevint propriétaire de l'immeuble en le rachetant à Germer-Durand.
3. Mère M.-Eugénie voulait voir le P. Ceslas Loyson avant de quitter Paris, ce qui fit remettre son départ du 15 au 17 février. (Lettre du P. Picard au P. d'Alzon, 16 février).1. Mgr Mabile (1800-1877), transféré de Saint-Claude à Versailles, le 23 janvier 1858, ne devait être préconisé que le 15 mars.
2. Le P. d'Alzon dans ses lettres ne fait pas allusion à l'acte qui va mettre fin à la crise financière du collège. Rappelons que le comité des actionnaires avait fixé au 22 février le transfert légal de propriété. Germer-Durand, membre du comité, se porta acquéreur légal de l'immeuble de l'Assomption, à ce jour, pour la somme de 325.000 francs (copie de l'acte de vente, DK 232). Cette situation devait durer jusqu'en 1877, date à laquelle l'Assomption redevint propriétaire de l'immeuble en le rachetant à Germer-Durand.
3. Mère M.-Eugénie voulait voir le P. Ceslas Loyson avant de quitter Paris, ce qui fit remettre son départ du 15 au 17 février. (Lettre du P. Picard au P. d'Alzon, 16 février).