Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.409

19 mar 1858 Nîmes. PICARD François aa

Commissions diverses. -Il s’excuse de ne pouvoir être à la première messe du Fr. Saugrain.

Informations générales
  • T2-409
  • 995
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.409
  • Orig.ms. ACR, AE 38; D'A., T.D. 25, n. 39, pp. 37-38.
Informations détaillées
  • 1 BREVIAIRE ROMAIN
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DIACONAT
    1 ORDINATIONS
    1 ORDO ROMAIN
    1 PAQUES
    1 PROTESTANTISME ADVERSAIRE
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
    2 MOREAU, BASILE
    2 NANQUETTE, JEAN-JACQUES
    2 PERNET, ETIENNE
    2 RABIER, CHARLES
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 SEGUR, ANATOLE DE
    2 SOULAS, ANDRE
    2 VEUILLOT, LOUIS
    3 MANS, LE
    3 PARIS
  • AU PERE FRANCOIS PICARD
  • PICARD François aa
  • le 19 mars 1858.
  • 19 mar 1858
  • Nîmes.
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Mon cher enfant,

J’ai reçu les ordos. Je ne crois pas avoir à vous en demander davantage. Veuillez dire à Mme la supérieure que j’ai écrit à Veuillot. Dès que [le] Fr. Hippolyte sera de retour(1), priez-le de parler encore à M. de Ségur (Anatole) pour l’approbation des Soeurs de M. Soulas. La supérieure g[énéra]le est très malade; cela presse. Le P. Laurent ne m’a rien écrit(2). Si le Fr. Charles veut s’en aller, laissez-le faire.

Ici rien de neuf, sinon que les protestants cherchent à nous enlever des enfants en masse. J’en découvre sept à huit par semaine et je ne sais pas tout. Quand aurons-nous les trois diurnaux que j’ai demandés, il y a trois mois? Dites au Fr. Hippolyte que ce m’est un grand sacrifice de ne pas le voir à sa première messe, mais qu’à Pâques je ne puis guère quitter le poste. J’ai des espérances que nous relèverons la maison; elle prend bonne tournure.

Adieu. Tout vôtre de tout coeur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Le Fr. Hippolyte Saugrain et le Fr. Etienne Pernet devaient rentrer du Mans après avoir reçu, le 20 mars, le diaconat. Ils avaient été ordonnés sous-diacres, là même, le 27 février, et devaient y recevoir la prêtrise, le 3 avril, samedi saint, des mains de Mgr Nanquette. "Monseigneur a été pour eux aussi aimable qu'on puisse l'être, écrivait le P. Picard, le 28 février. Le P. Moreau, qu'ils ont vu avant Monseigneur, les a presque forcés à accepter une chambre chez lui; le supérieur du séminaire était aussi prêt à les recevoir; mais pour la prochaine fois toutes les difficultés sont tranchées, car ils doivent descendre à l'évêché".
2. Au sujet de sa convocation à l'archevêché de Paris, pour s'expliquer sur les ordinations faites au Mans. -Le P. Laurent en avait averti le P. Picard et devait en écrire le 20 mars au P. d'Alzon.