Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.414

31 mar 1858 Nîmes. MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Nouvelles diverses et remerciement. -A propos du terrain du pensionnat. -La santé de sa mère.

Informations générales
  • T2-414
  • 1001
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.414
  • Orig.ms. ACR, AD 111; D'A., T.D. 22, n. 484, pp. 132.
Informations détaillées
  • 1 CLOTURE
    1 CONTRAT DE LOCATION
    1 JARDINS
    1 MALADIES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 RECONNAISSANCE
    1 SANTE
    1 TERRES AGRICOLES
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 ALZON, EDMOND D'
    2 ALZON, MADAME HENRI D'
    2 BOLZE, SIMEON
    2 CONTE, FRANCOIS-ULYSSE
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    2 MARTIN, FRANCOIS-DENIS
    2 MERCEY, MADAME
    2 MILLERET, EMMANUEL
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 SAINT-JULIEN, MARIE-GONZAGUE
    3 FERNEY-VOLTAIRE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 31 mars 1858.
  • 31 mar 1858
  • Nîmes.
  • Evêché de Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Vous ai-je dit que le curé de Ferney nous est définitivement acquis? Ce n’est plus qu’une question de quelques mois ou quelques semaines. L’affaire, de votre approbation marche(1). J’ai l’avis favorable de l’évêque, qui a été très gracieux, et réellement je l’aime autant qu’aucun autre. Mille fois merci pour ce que vous avez fait pour M. d’Alzon. Dois-je écrire à Mme de Mercey?(2) Soeur M.-Gonz[ague], qui, par parenthèse, est très en retard avec moi, veut-elle la remercier de ma part?

Soeur Fr[ançoise]-Eug[énie] est déjà sûre de quatre nouvelles élèves. Si cela va de ce train, vous aurez besoin de la maison que vous vouliez vendre. Soeur Fr[ançoise]-Eug[énie] a écrit pour la vendre en effet, mais pour prier qu’on ne louât pas sans prévenir. Je prends sur moi de louer pour quatre ans la partie basse de votre terrain. Cela servira de clôture. On vient y arracher des lilas, et la haie a disparu en partie. Si vous ne pouvez faire faire le mur d’enceinte, le champ labouré en tiendra lieu. Si cela ne vous va pas, veuillez m’écrire avant Pâques. Je fais pousser, tant que je puis, l’affaire de l’échange du terrain avec M. Bolze, mais M. Conte est d’une lenteur désespérante.

L’amélioration que vous trouvez chez votre neveu me comble de joie. Ma pauvre mère est dans un état affreux, n’y voit plus. Elle devient sourde; cela la désole et ses forces morales s’épuisent.

Adieu, ma chère fille. Je souhaite que Notre-Seigneur, obéissant jusqu’à la mort de la croix, vous donne toutes les grâces nécessaires à la perfection que je vous désire si ardemment.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
2. Le P. Vailhé a transcrit: Mme de *Morny*; le ms porte: *Mme de Mercey*. (cf. Lettre 985, note 2). Mère M.-Eugénie, le 29 mars, écrit, sans préciser davantage, que "la première direction dans le Midi serait donnée à M. d'Alzon".1. Au sens de reconnaissance légale à Nîmes.
2. Le P. Vailhé a transcrit: Mme de *Morny*; le ms porte: *Mme de Mercey*. (cf. Lettre 985, note 2). Mère M.-Eugénie, le 29 mars, écrit, sans préciser davantage, que "la première direction dans le Midi serait donnée à M. d'Alzon".