Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.430

2 may 1858 Lamalou, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il prend part à ses épreuves et prie pour ses malades. -Nouvelles diverses. -Projet pour le noviciat et abandon de Clichy.

Informations générales
  • T2-430
  • 1018
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.430
  • Orig.ms. ACR, AD 1123; D'A., T.D. 22, n. 490, pp. 138-139.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COLLEGES
    1 CURES D'EAUX
    1 EPREUVES
    1 JARDINS
    1 MALADES
    1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PATRONAGES
    1 PETITS SEMINAIRES
    1 POSTULANTS ASSOMPTIONNISTES
    1 VENTES DE TERRAINS
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 CURNIER, DOMINIQUE-LEONCE
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 KOMAR, LOUISE-EUGENIE DE
    2 NARBONNE, AIMERY DE
    2 PATY, MARIE-CAROLINE DE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 PIE, LOUIS
    2 SAUGRAIN, HIPPOLYTE
    2 SELLES, DE
    3 LAMALOU-LES-BAINS
    3 MONTMORILLON
    3 NIMES
    3 PARIS
    3 POITIERS
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 2 mai 1858.
  • 2 may 1858
  • Lamalou,
La lettre

Ma chère fille,

Le P. Picard m’apprend que vous avez bien des épreuves, par la suite des maladies qui vous prennent et vos religieuses et vos élèves. Il est inutile de vous dire combien je partage vos angoisses, et, tous ces jours-ci, à la messe, je prie pour vous toutes avec tout le peu de ferveur dont je suis capable. L’humidité n’est-elle pour rien dans tous ces maux? Et ne faudra-t-il pas vous résigner à abattre quelques arbres autour du couvent?

Ma lettre, aujourd’hui, ne sera employée qu’à revenir sur quelques questions. Ainsi je trouve là une lettre de Nathalie, du 11 avril. Mais que lui répondre? Si vous êtes trop occupée, veuillez charger Soeur M.-Caroline de la commission. A Lamalou j’aurai plus de temps pour écrire à cette pauvre enfant, supposé que je puisse lui écrire. Joséphine Fabre va vous arriver. Veuillez lui rappeler qu’elle m’a promis 5.000 francs pour le 1er juillet, à prendre sur le compte du Fr. Hippolyte par des billets qui seront endossés par l’abbé Barnouin. C’est pour le patronage et pour solder M. Curnier.

La vente de Clichy me semble à peu près inévitable, d’après ce que m’écrit le P. Picard. Je lui ai écrit assez longuement sur le noviciat. Quant à Clichy, nous l’abandonnerons, s’il le faut. Faudra-t-il abandonner le collège? Je pense que oui, si l’évêque de Poitiers est prêt à nous céder Montmorillon. Du reste, les petits séminaires ne nous manqueront pas. Mettre en ce moment le noviciat à Nîmes me semble utile à tous les points de vue, mais je m’en rapporte à ce que je dis dans ma lettre au P. Picard. Pour en revenir au collège, notez que je serais ravi d’en avoir un à Paris, mais le pouvons-nous? Cette année n’aura pas été féconde en novices. La sécheresse un peu dédaigneuse du P. Picard n’en serait-elle pas la cause?

Voilà ce que je voulais vous dire aujourd’hui. Du reste, il me semble que mes bains ont déjà opéré. Si cela dure, ce sera trop beau.

Adieu, ma chère fille. Tout vôtre. Je vous laisse, pour que ma lettre vous arrive vingt-quatre heures plus tôt.

E. D’ALZON.

M. de Selles(1), le grand ami de M. de Narbonne, songe à nous venir. Tâchez qu’on ne le laisse pas échapper, comme quelques autres.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Le ms. porte: *M. de Celles*.