Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.435

6 may 1858 [Lamalou, MALBOSC_EUGENIE ra

Il pourrait aller voir son frère mourant. -Ses occupations à Lamalou. -Il prie pour les Religieuses du prieuré.

Informations générales
  • T2-435
  • 1022
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.435
  • Orig.ms. AC R.A.; D'A., T.D. 35, n. 3, p. 48.
Informations détaillées
  • 1 ADORATION DU SAINT-SACREMENT
    1 APOSTOLAT DE LA PRIERE
    1 COLERE
    1 LIVRES
    1 MALADES
    1 MEMENTO
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 VIE DE PRIERE
    2 HOWLY, MARIE-WALBURGE
    2 MALBOSC, EUGENE DE
    2 MALBOSC, PAULIN DE
    3 TOULOUSE
  • A SOEUR FRANCOISE-EUGENIE DE MALBOSC
  • MALBOSC_EUGENIE ra
  • vers le 6 mai 1858].
  • 6 may 1858
  • [Lamalou,
La lettre

Dites-moi donc, ma chère fille, où en est Monsieur votre frère. Je pense sans cesse à lui et à vous, et comme je le connais trop peu, surtout à lui à cause de vous. Si le bon Dieu le conserve quelques jours encore, j’irai le voir ou du moins savoir de ses nouvelles en passant par Toulouse. Donnez-moi, je vous prie son adresse. Je tiendrais tant, ma chère fille, à vous prouver que tout ce qui vous touche me touche. Dieu semble vouloir que nous nous fassions du bien l’un l’autre, et je tiens à apporter mon contingent, autant qu’il dépendra de moi.

Comment vont vos Soeurs? Soeur M.-Walburge est-elle un peu moins courroucée contre moi? Je vous assure qu’elle a bien tort et que je lui suis bien dévoué, mais chacun a ses manières de se montrer bon, et il paraît que j’en ai une fort peu aimable.

Je lis; je prie un peu, trop peu; je pense à Dieu très souvent, mais sans suite. Je mets cela sur le coup de mon mal. Je ne sais si Notre-Seigneur se contentera de cette excuse.

Adieu, ma chère fille. Dites, je vous prie, à vos Soeurs que je pense bien à elles. Le 1er mai, en particulier, je demandai tant de choses pour elles au memento que je n’en finissais pas. Ah! qu’elles ont une belle mission, si elles savent la comprendre! Et que de prodiges pour l’honneur de l’Eglise elles peuvent préparer par la ferveur de leurs adorations!

Tout vôtre, ma chère enfant, en Notre-Seigneur.

E. D’ALZON.

Ma Soeur Françoise-Eugénie.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum