Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.460

• T2-460
• 1046
• Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.460
• Orig.ms. ACR, AL 197; D'A., T.D. 34, n. 30, pp. 300-301.

• 1 APOSTOLAT DE LA CHARITE
  1 AUMONE
  1 CONGREGATION DES AUGUSTINS DE L'ASSOMPTION
  1 CURES D'EAUX
  1 EPREUVES
  1 ESPRIT APOSTOLIQUE DE L'ASSOMPTION
  1 NOVICES ASSOMPTIONNISTES
  1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
  1 ORAISON
  1 PENITENCES
  1 PRIERE DE DEMANDE
  1 PRIEURE DE NIMES
  1 RELIGIEUSES DE L'ASSOMPTION
  1 RESSOURCES MATERIELLES
  1 SAINTE COMMUNION
  1 SANTE
  2 ALAUZIER, MADAME D'
  2 MERIGNARGUES, MADAME DE
  2 ROCHER, THERESE-AUGUSTINE DE
  3 AVIGNON
  3 BOLLENE
  3 LAMALOU-LES-BAINS
  3 NIMES
• A MADAME DE ROCHER
• ROCHER_MADAME
• 30 mai [18]58.
• 30 may 1858
• Nîmes,

Ma chère fille,

Permettez-moi de ne pas vous parler de vous, mais de vous parler de nous. Puisque vous êtes un peu de l’oeuvre de l’Assomption, pourquoi ne seriez-vous pas au courant de ce qui s’y passe? Eh bien! au milieu de tribulations assez grandes, notre petite oeuvre semble marcher. Seulement, puisque Dieu semble me vouloir à Nîmes, c’est à Nîmes que je vais ramener le noviciat, et pour cela il me faudra deux choses: des sujets et de quoi les faire vivre. Pour le côté matériel, je vous demanderai l’aumône, de temps en temps; pour la question des personnes, il faudra que vous et Thérèse me promettiez de réciter tous les jours un Veni, Creator, et un Souvenez-vous. Vous aurez la bonté de faire, de temps en temps, la communion à cette intention et d’offrir quelquefois vos mortifications dans le même but. Si vous ne faites pas de bonnes oeuvres à Bollène, en voilà une que je vous offre et que vous pouvez faire sans la moindre difficulté, tout en restant chez vous.

Vous pouvez offrir vos oraisons pour nous obtenir des hommes apostoliques. Nous en avons grand besoin. Demandez-en beaucoup et Notre-Seigneur nous en accordera. Le bien qu’ils feront, vous y aurez part, puisqu’il sera en partie l’effet de vos prières. Dites cela à Thérèse. Voilà un côté du bien qu’il y a à porter de l’intérêt et de s’unir aux oeuvres qui commencent.

Leurs premiers efforts sont plus pénibles, mais aussi plus méritoires devant Dieu.

Ma santé se soutient et les eaux de Lamalou m’ont fait du bien. Je pense que vous serez allée voir Mme de Mérignargues à Avignon. Nous allons commencer, sous très peu de jours, à bâtir le couvent des Religieuses de l’Assomption.

Adieu, ma chère fille. Tout à vous, avec un tendre attachement.

E. D’ALZON.

Donnez-moi un peu plus souvent de vos nouvelles. Mme d’Alauzier arrive à l’instant.