Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.463

2 jun 1858 Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Les affaires de Rethel, de Clichy et de Nîmes. -Nouvelles reçues de Rome et nouvelles du prieuré.

Informations générales
  • T2-463
  • 1049
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.463
  • Orig.ms. ACR, AD 124; D'A., T.D. 22, n. 501, pp. 150-151.
Informations détaillées
  • 1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 COUVENT
    1 DROIT CANON
    1 FACULTES DE THEOLOGIE
    1 MAISONS D'EDUCATION CHRETIENNE
    1 MISSION D'ANGLETERRE
    1 NOVICIAT DES ASSOMPTIONNISTES
    1 PREMIERE COMMUNION
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 RETRAITES PASTORALES
    1 SAINT-SIEGE
    1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
    1 VENTES DE TERRAINS
    1 VOYAGES
    2 CHAILLOT, LUDOVIC
    2 CHAUVAT, MARIE-GENEVIEVE
    2 GALABERT, VICTORIN
    2 HANNESSE, PIERRE-NAPOLEON
    2 HOWLY, MARIE-WALBURGE
    2 LAURENT, CHARLES
    2 MALBOSC, FRANCOISE-EUGENIE DE
    2 MALBOSC, PAULIN DE
    2 MARTIN, FRANCOIS-DENIS
    2 PLANTIER, CLAUDE-HENRI
    2 VARIN D'AINVELLE, MADAME J.-B.-FELIX
    3 CLICHY-LA-GARENNE
    3 REIMS
    3 RETHEL
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • 2 juin [18]58.
  • 2 jun 1858
  • Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

J’envoie au P. Laurent une lettre pour M. Hannesse. Je lui dis de vous la montrer, mais il me semble qu’il faut accepter. J’annonce que j’irai à Reims, à la fin du mois ou au commencement de juillet, pour traiter les questions d’affaires. Que devient la proposition pour Clichy? Si Clichy ne se vend pas, qu’en ferons-nous? Et s’il n’est pas vendu avant l’acceptation de Rethel, ne perdra-t-il pas de sa valeur?

Ici, les affaires prennent bonne tournure. Ces Messieurs de la commission s’arrangent pour que l’Assomption ne leur coûte que 300.000 francs, ils espèrent la vendre 500.000 et bâtir au patronage pour 200.000. Comme ce sont les meilleures têtes de Nîmes qui disent cela, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas vrai.

Le docteur Galabert doit être docteur en droit canon, à l’heure qu’il est. M. Chaillot me le demande encore pour un an, afin de travailler avec lui aux Archives secrètes du Vatican, dont les portes viennent de lui être ouvertes. Les Facultés de théologie sont enfoncées pour le moment. J’oubliais de vous dire que M. Chaillot se charge de payer toutes les dépenses du P. Galabert. Comme il doit venir en juillet, j’ai envie de le garder jusqu’en décembre, pour m’aider à mettre en train le noviciat. Peut-être, à cette époque, pourrai-je le renvoyer, si M. Martin est avec nous et entre bien dans l’esprit de l’oeuvre.

Je fais des voeux pour votre voyage(1). Soeur Françoise-Eugénie est bien. Elle a vu son frère Paulin; cela a été bon à tous les deux. Soeur M. -Walburge a repris avec moi toute sa bonne humeur. Soeur M.-Geneviève se remonte très lentement; Soeur Fr[ançoise]-Eugénie la prenant par la plaisanterie, je la prends par le sérieux. Demain, nous avons notre première communion.

Adieu, ma fille. J’oublie encore quelque chose, sans pouvoir me rappeler ce que c’est.

E. D’ALZON.

Mme Varin a revu Monseigneur; il est très disposé à vous aider à faire des retraites générales, mais il tient énormément à ce que, dans votre futur couvent, on ait une grande pièce pour le recevoir.

E.D'ALZON
Notes et post-scriptum
1. Mère M.-Eugénie devait partir pour l'Angleterre le 4 juin; son départ fut remis au 6.