Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.464

6 jun 1858 [Nîmes MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il est content des modifications que M. Revoil apporte à son plan. -Il pense être à Paris au début de juillet. -Ses actions du collège de Nîmes. -Livres à lui procurer.

Informations générales
  • T2-464
  • 1050
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.464
  • Orig.ms. ACR, AD 123; D'A., T.D. 22, n. 499, p. 148-149.
Informations détaillées
  • 1 ACTIONS
    1 CHAPELLE
    1 CHEMIN DE FER
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 CREANCES A PAYER
    1 LIVRES
    1 MALADIES
    1 MISSION D'ANGLETERRE
    1 PATRONAGES
    1 PENSIONNAIRES
    1 PRIEURE DE NIMES
    1 SANTE
    2 BOUSQUET
    2 CONTE, FRANCOIS-ULYSSE
    2 CURNIER, DOMINIQUE-LEONCE
    2 DEVES, JUSTIN
    2 FABER, FREDERIC-WILLIAM
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 FOURNIER
    2 GIRAUD, MADEMOISELLE
    2 KOMAR, LOUISE-EUGENIE DE
    2 MARTIN, FRANCOIS-DENIS
    2 MILLERET, EMMANUEL
    2 MILLERET, LOUIS
    2 PATY, MARIE-CAROLINE DE
    2 PICARD, FRANCOIS
    2 REVOIL, HENRI-ANTOINE
    2 STANISLAS KOTSKA, SAINT
    2 VAILHE, SIMEON
    2 WILBERFORCE, ROBERT-ISAAC
    3 ANGLETERRE
    3 MANS, LE
    3 PARIS
    3 TROYES
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • vers le 6 juin 1858](1).
  • 6 jun 1858
  • [Nîmes
La lettre

Ma chère fille,

Quoique assez souffrant des dents, je veux vous écrire deux mots, que je joindrai à la lettre que M. Revoil va vous adresser. Il me semble que la partie du plan qu’il projette est la meilleure. La chapelle se trouve mieux placée, les dortoirs des élèves correspondent mieux à ce qu’on prendra au rez-de-chaussée pour le pensionnat. Il y aura de quoi loger 30 élèves. On est plus à l’abri du chemin de fer et du vent du nord. M. Revoil vous exposera le reste. Seulement il faut que vous ayez la bonté de dire au plus tôt un oui ou un non; sans quoi la belle saison pour bâtir passera.

Je n’ai aucune relation avec Mlle Giraud(2). J’ai écrit à Soeur M.-Caroline au sujet de Nathalie. Je ne pense pas que le P. Picard fît bien de parler à M. Fournier; il en résulterait des tripotages. Je tâche de lui faire proposer pour modèle son compatriote, saint Stanislas, qui, à son âge, résista bien à ses parents.

Je pense être à Paris dans les premiers jours de juillet. J’ai écrit à M. Martin, vous aurez quelques jours de plus. M. Conte vous fait dire que M. Bousquet attendra tant que vous voudrez, mais qu’il faudrait quelque chose des actions. Joséphine(3) a prêté 5.000 francs à M. Devès, ce qui ferait bien dix actions, mais M. Curnier talonne pour être payé du patronage. Je suis bien heureux du rétablissement de votre neveu(4). Dieu le fasse continuer à se bien porter. Mille choses à vos filles d’Angleterre. Qu’il me tarde d’aller les voir!

Je prends goût à Faber. Si vous pouvez me procurer son livre du Saint- Sacrement et celui sur les Progrès de la vie spirituelle, vous me ferez plaisir, ainsi que le livre de Wilberforce sur l’Eglise. On m’a parlé aussi d’un livre intitulé: Au pied de la croix. Joséphine se charge de payer tous ces détails, et je crois pouvoir en profiter.

Notes et post-scriptum
1. Nous croyons devoir préciser la date proposée par le P. Vailhé: *31 mai*, car cette lettre se place entre deux lettres de Mère M.-Eugénie des 4 et 10 juin.
2. La demoiselle de Troyes, dont l'affaire au Mans a tourné court.
3. Joséphine Fabre.
4. Son père, Louis, "se charge des 80.000 francs que nous devait Clichy", écrit Mère M.-Eugénie le 4 juin. "Les vôtres le sanctifient".