Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.483

2 aug 1858 [Nîmes, SAUGRAIN Hippolyte aa

S’appuyer sur M. Bailly, lui paraît hasardeux. -Il ignore les projets de l’abbé de Cabrières.

Informations générales
  • T2-483
  • 1068
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.483
  • Orig.ms. ACR AK 27; D'A., T.D. 33, n. 37, p. 19.
Informations détaillées
  • 1 ACTIONS
    1 COLLEGE DE CLICHY
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 SOCIETE DES ACTIONNAIRES
    1 SPECULATIONS FINANCIERES
    2 BAILLY, EMMANUEL SENIOR
    2 BARNOUIN, HENRI
    2 CABRIERES, ANATOLE DE
    2 GERMER-DURAND, EUGENE
    2 GROLEE-VIRVILLE, LEON DE
    2 MILLERET, MARIE-EUGENIE
  • AU PERE HIPPOLYTE SAUGRAIN
  • SAUGRAIN Hippolyte aa
  • le 2 août 1858](1).
  • 2 aug 1858
  • [Nîmes,
La lettre

Mon cher ami,

Sans doute, il faut faire ce que nous pouvons pour conserver Clichy, mais une spéculation à la tête de laquelle se trouve M. Bailly, s’il n’a pas de sérieux répondant, m’effraie. Malgré sa vertu et son dévouement, il n’a jamais été heureux en affaires. Regardez-y à deux fois. Je donne mon consentement à tout ce que la supérieure aura approuvé. Seulement, il faut des garanties sûres, si l’on traite avec M. Bailly(2).

M. Barnouin m’a fait un petit tour au sujet des 3.000 francs de Grolée, mais comme ces jours-ci je le mène en nègre, il sera mis à sa place(3). Je ne sais absolument rien sur M. de Cab[rières], ni Durand non plus. S’il fait quelque projet, c’est à mon insu et je feins de l’ignorer. Avec lui, c’est le meilleur moyen de l’embarrasser. Adieu.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. D'après le cachet de la poste à Nîmes.
2. "M. Bailly, écrira le 7 août Mère M.-Eugénie, n'a pas assez de fonds pour entreprendre toute la spéculation de terrains et de collège qu'il voulait prendre. Je ne vois encore personne derrière lui." De son côté, le P. Saugrain écrira le 11 août: "M. Bailly ne paraît plus; il m'avait promis de voir Mme la supérieure et il n'en a rien fait."
3. Il s'agit toujours du recouvrement des actions du collège de Nîmes avancées par Mère M.-Eugénie. L'abbé Barnouin, économe, entrait difficilement dans ce recouvrement et préférait favoriser le comité des actionnaires à Nîmes. "La moitié de notre souscription est couverte," écrivait Mère M.-Eugénie le 30 juillet.