Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.501

21 aug 1858 [Nîmes, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il n’ira pas à Paris, car il est seul à garder l’évêché. -De plus le Fr. Cusse accepte sa nomination à Rethel. -La combinaison qu’il a faite pour le personnel de Rethel lui semble la meilleure.

Informations générales
  • T2-501
  • 1082
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.501
  • Orig.ms. ACR, AD 1136; D'A., T.D. 22, n. 513, p. 167.
Informations détaillées
  • 1 NOMINATIONS
    1 SUPERIEUR DE COMMUNAUTE
    1 VOYAGES
    2 BOUCARUT, JEAN-LOUIS
    2 BRUN, HENRI
    2 CUSSE, RENE
    2 LAURENT, CHARLES
    2 PERNET, ETIENNE
    2 PICARD, FRANCOIS
    3 NIMES, EVECHE
    3 PARIS
    3 RETHEL
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le] 21 août [18]58.
  • 21 aug 1858
  • [Nîmes,
La lettre

Ma chère fille,

J’ai reçu aujourd’hui vos trois lettres, je veux vous en remercier. Je ne puis aller à Paris, parce que je suis seul à garder l’évêché. M. Boucarut ne sera ici qu’à la fin de la semaine. Ensuite, ce soir encore, le P. Cusse à écrit au P. Brun qu’il acceptait Rethel. Vous voyez que tout s’arrange. Quant à la combinaison que j’ai adoptée, croyez qu’elle est le résultat de bien des combinaisons particulières qui m’ont été envoyées, et de renseignements venus de gens dont je dois taire le nom. Seulement, je n’en ai parlé à personne, ici, que quand j’ai eu l’acceptation écrite du P. Cusse. Je crois vous avoir dit mon projet, c’est de le nommer au bout d’un an supérieur. Si par ailleurs on croit meilleur de donner le P. Brun, je le veux bien; mais, croyez-moi, la combinaison que j’ai prise est la meilleure. Le P. Cusse m’a proposé lui-même le P. Picard pour supérieur à Rethel(1).

Je m’arrête, car je veux me jeter sur mon lit avant une réunion, à laquelle je dois prendre part ce soir, à 9 heures. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Mère M. Eugénie écrivait au P. Picard le 23 août: "Le P. d'Alzon paraît avoir décidé de vous donner le P. Cusse; ce sera une épreuve et vous aurez à vous montrer bien aimable, car il vous redoute. Le P. Pernet serait votre consolation bien regrettée par le P. Laurent".