Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.507

1 sep 1858 Lavagnac, MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse

Il écrira à Reims. -Ses dispositions envers le P. Laurent. -Affaires diverses. -Sa tournée de recrutement.

Informations générales
  • T2-507
  • 1089
  • Touveneraud, LETTRES, Tome 2, p.507
  • Orig.ms. ACR, AD 1139; D'A., T.D. 22, n. 516, p. 170.
Informations détaillées
  • 1 ACTIONS
    1 COLLEGE DE NIMES
    1 DONATIONS
    1 MALADIES
    2 BOLZE, MARIE-GERTRUDE
    2 BRUN, HENRI
    2 CHAUVAT, MARIE-GENEVIEVE
    2 CONTE, LES
    2 EVERLANGE, MARIE-EMMANUEL D'
    2 FABRE, JOSEPHINE
    2 LAURENT, CHARLES
    2 SABEN, MADEMOISELLE
    3 MARSEILLE
    3 MONTPELLIER
    3 REIMS
    3 SETE
  • A LA R. MERE MARIE-EUGENIE DE JESUS
  • MILLERET Marie-Eugénie de Jésus Bhse
  • le 1er septembre 1858.
  • 1 sep 1858
  • Lavagnac,
La lettre

Ma chère fille,

Après une crise de dents des plus conditionnées, je puis à peine tenir la plume. Dès que je serai un peu lisible, j’écrirai à Reims. Je suis tout disposé à être aimable pour le P. Laurent, soyez-en sûre, et j’ai fait des recommandations au P. Brun sur ce chapitre, ainsi qu’à d’autres à qui j’ai écrit en ce sens.

Soeur M.-Geneviève me communique vos recommandations. C’est bien en ce sens que je l’avais entendu, et je n’ai pas besoin de le dire à Mlle S[aben]. Elle-même m’a parlé de testament pour le cas où elle mourrait, avant qu’elle vous eût remis l’argent de la main à la main. Faut-il que je renvoie Soeur M.- Gertrude dans sa famille? Ce sera comme vous le voudrez. Je suis désolé de vous avoir donné une aussi sotte petite fille. Merci de tout ce que vous faites pour les Conte. Tout le monde prétend qu’avant six mois il sera à flot, et alors vous n’aurez fait qu’une avance.

Joséphine va payer 4 actions pour vous(1). Soyez assez bonne pour lui faire payer les intérêts de ses bons sur le trésor par Soeur M.-Geneviève; elle y tient et il ne faut pas la contrarier. Je suis allé à Marseille, Montpellier, Cette; partout j’ai vu que notre maison de Nîmes était en train de se remonter, mais il faut s’en occuper. J’écrirai demain à Soeur M.-Emmanuel; pour aujourd’hui, ma main tremble trop.

Adieu, ma fille. Tout vôtre en Notre-Seigneur.

E. D'ALZON.
Notes et post-scriptum
1. Joséphine Fabre.